1934 : l’heure du panfascisme

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Le panfascisme fut une éphémère tentative d’union (ou plutôt, de coopération) des fascismes européens, sous la houlette de Benito Mussolini.

Dès 1928, un petit groupe de fascistes italiens radicaux avait fondé la revue Antieuropa, qui envisageait déjà l’extension de l’idée fasciste à l’Europe, par opposition à la « vieille Europe » du libéralisme et du capitalisme. Le directeur de cette revue, Asvero Gravelli, était un squadriste de la première heure (il avait aussi participé à l’expédition de Fiume) et était l’un des dirigeants des jeunesses fascistes.

En novembre-décembre 1930, Gravelli publia dans sa revue Antieuropa un article intitulé « Verso l’Internazionale fascista » où il affirmait :

« Antieuropa est l’avant-garde du fascisme européen. Son but est de regrouper les meilleurs éléments en Europe (…). La conquête du pouvoir en Italie n’a été que le début d’une action européenne. »

Cette déclaration était assez audacieuse dans une période de normalisation du régime, voire même de « dérive conservatrice » selon les ultras. En tous cas cet article eut immédiatement un écho favorable dans la jeunesse fasciste et chez les ex-squadristes. Le Duce décida alors d’utiliser ce mouvement. Le 25 octobre 1932, il proclama dans un discours public à Milan :

« Dans dix ans, on peut le dire sans se poser en prophète, la carte de l’Europe aura été modifiée… Dans dix ans, l’Europe sera fasciste ou fascisée ! »

A quelques jours près, ce discours coïncida avec la parution du premier numéro de la revue Ottobre, dont le sous-titre (Rivista del fascismo universale) annonçait clairement la tendance. La revue fut bien sûr fondée par Gravelli. De nombreux auteurs européens profascistes y signèrent des articles.

Toujours à la fin de cette année 1932, Gravelli publia un recueil de ses articles précédents, sous le titre Verso l’Internazionale fascista (reprenant le titre du premier de sa série d’articles). Il y affirmait :

« Ou la vieille Europe, ou la jeune Europe. Nous signons un nouveau pacte de fraternité européenne et nous rejetons les vieilles idées… Le fascisme est le fossoyeur de la vieille Europe. Voici que surgissent les forces de l’Internationale fasciste. (…) C’est notre temps, le temps du panfascisme. »

En janvier 1933, l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne fut saluée avec enthousiasme par le fascisme italien, mais cet enthousiasme ne dura pas. En effet, la doctrine nazie de la supériorité nordique ne pouvait que déplaire aux Italiens, même fascistes ; d’autre part, sur le plan géopolitique, Mussolini craignait une expansion allemande dans la région du Danube ; enfin, le modèle fasciste italien risquait d’être marginalisé et « ringardisé » par la montée en puissance du national-socialisme (et c’est bien ce qui arriva).

La première rencontre entre Hitler et Mussolini (14-15 juin 1934), à Venise, fut en demi-teinte. La « Nuit des longs couteaux » (30 juin 1934) inquiéta le Duce. La tentative de putsch nazi en Autriche (25 juillet 1934), où le Chancelier Dollfuss trouva la mort, aggrava encore les choses ; le Duce mobilisa sur le Brenner pour défendre l’« austrofascisme ».

Mussolini soutint donc l’idée « panfasciste » parce qu’il espérait fédérer les groupes fascistes européens qui se réclamaient du modèle fasciste italien, et aussi parce qu’il voulait faire contrepoids à la montée du national-socialisme pangermaniste et « nordiciste ». En effet, le fascisme originel est avant tout une formule politique, alors que le national-socialisme est fondamentalement une doctrine raciale et biologique. L’auteur français Louis Dupeux écrivit : « L’hitlérisme n’est pas un fascisme ordinaire, c’est un racisme de forme fasciste ». On peut encore préciser : le nazisme est fondamentalement une « religion politique », avec une mystique raciale et un aspect messianique évident – ce qui va beaucoup, beaucoup plus loin que le fascisme « générique » (qui ressemble plutôt à une simple formule politique).

Cette politique mussolinienne connut son apogée avec le Congrès des fascismes européens à Montreux (Suisse), les 16 et 17 décembre 1934. Ce Congrès fut discrètement organisé par un envoyé du régime mussolinien : le général italien vétéran Coselschi (rival de Gravelli). Coselschi, vétéran de la Grande Guerre, ami de d’Annunzio et ancien de l’expédition de Fiume, avait pris la présidence des CAUR, Comitati d’azione per l’universalità di Roma (Comités d’Action pour l’Universalité de Rome), en juin 1933 ; les CAUR étaient un réseau d’associations culturelles, présent dans la plupart des grandes villes du monde, et donc une excellente courroie de transmission pour la propagande du régime.

Treize nationalités furent représentées (en plus de l’Italie) au Congrès de Montreux (présidé par Coselschi). On y releva la présence du colonel Arthur Fonjallaz (Fédération Fasciste Suisse) et du journaliste et écrivain Georges Oltramare (Suisse romand lui aussi [cependant, il nia toujours avoir participé à ce Congrès]), du général Eion O’Duffy pour les Chemises Bleues irlandaises (ou plus exactement une branche scissionniste de ce mouvement), du chef « franciste » Marcel Bucard pour la France, de Vidkun Quisling pour le Nasjonal Samling (Rassemblement national) norvégien, de Ion Motza pour la Garde de Fer roumaine, de Georges S. Merkouris pour le parti national-socialiste grec, d’Ernesto G. Caballero sympathisant de la Phalange espagnole, de Paul Hoonaert pour la Légion nationale belge, de Wouter Loutkie pour le Zwart Front (Front Noir) hollandais, de Frits Clausen pour les fascistes danois, d’Antonio Eça de Queiros pour le « national-syndicalisme » portugais, et d’un représentant de la Heimwehr autrichienne. Dans sa motion finale, le Congrès reconnut à la quasi-unanimité Mussolini comme le « fondateur et chef du fascisme international » et décida de créer une « commission permanente » visant à une « Internationale fasciste ». Le représentant français Marcel Bucard eut alors cette formule quelque peu paradoxale : « L’union des fascismes fera la paix du monde ! ».

A la fin de janvier 1935, quelques-uns des congressistes de Montreux se retrouvèrent à Paris autour de Coselschi, sous le nom pompeux de « commission de coordination pour le fascisme universel ». Deux autres réunions eurent lieu, semble-t-il, à Amsterdam et à nouveau à Montreux, la même année. La commission proclama son soutien à la politique coloniale de Mussolini et, détail intéressant, condamna le « paganisme et [le] racisme nazis ».

Cependant, après l’affaire éthiopienne et les sanctions internationales contre l’Italie, Mussolini se rapprocha d’Hitler et n’eut donc plus besoin d’une « Internationale fasciste ». De plus, l’initiative de Montreux avait été critiquée (à juste titre, car les mouvements et groupuscules susmentionnés avaient pour la plupart une très faible représentativité dans leurs pays respectifs) et torpillée par Ciano, Gravelli et quelques autres. L’idée d’une véritable organisation internationale fasciste sera abandonnée en 1936. L’Italie fasciste continuera à financer certains mouvements fascistes européens, mais plutôt pour entretenir l’agitation et le désordre dans des pays rivaux. Mussolini avait aussi pris conscience qu’il n’avait pas intérêt à provoquer l’arrivée au pouvoir de « super-nationalismes » dans des pays voisins et potentiellement rivaux.

Avec le début de la guerre d’Espagne, Mussolini choisira définitivement l’alliance avec Hitler, le « pacte avec le diable ». Il ne mobilisera plus sur le Brenner en 1938 et laissera faire l’Anschluss. Enfin, il y aura le « Pacte d’Acier » le 22 mai 1939 (une erreur fatale).

Avec le recul, on a l’impression que l’idée d’une « Internationale fasciste » était condamnée dès le départ, chaque fascisme restant avant tout un super-nationalisme et parfois un impérialisme (à commencer par le fascisme italien). Les nombreuses rivalités entre « fascismes nationaux » (selon l’expression d’Ernst Nolte) le montreront bien, le pire étant atteint avec l’agression de la Grèce fasciste de Metaxás par l’Italie fasciste de Mussolini à l’automne 1940.

Dans son autobiographie (My Life, 1968), Oswald Mosley écrira : « Ne me parlez jamais d’une Internationale fasciste, car la paix de l’Europe aurait pu être maintenue si une telle organisation avait existé. Si notre continent avait trouvé une mesure raisonnable d’union par un nouvel esprit européen, à la place de la division du vieux nationalisme, vingt-cinq millions de gens seraient encore vivants aujourd’hui et l’Europe serait la plus grande puissance dans le monde ».

Paradoxalement, une Europe « unie » sous l’hégémonie hitlérienne avait (et eut de fait) davantage de chances de se réaliser, car seule l’Allemagne nazie atteignit la « masse critique » nécessaire pour changer le cours de l’Histoire (mais atteignit aussi un degré de totalitarisme beaucoup plus élevé), en se dotant en plus d’un grand « mythe » mobilisateur avec la « Croisade antibolchevique ».

C’est un peu cette idée que Lucien Rebatet exprimera (assez maladroitement) plus tard dans sa cellule de condamné à mort en écrivant : « L’Allemagne nazie [était] le bras temporel de l’idée fasciste » (dans Dialogue de vaincus). Finalement, l’Allemagne hitlérienne (possédée par le démon bien germanique de la démesure, l’absence de frein) entraîna toute l’Europe dans la catastrophe.

Comme l’a dit Jean Mabire, le « panfascisme » n’a pas été vaincu par les forces de gauche ou par les démocraties libérales ; il a été « ringardisé » et de facto « tué » par la montée irrésistible (et fatale) du national-socialisme hitlérien.

Au lieu de fédérer toute l’Europe dans une grande alliance anticommuniste et antilibérale (incluant les Polonais, les Ukrainiens, les Biélorusses, etc.), où l’Allemagne aurait été Primus Inter Pares (mais surtout pas « hegemon »), Hitler chercha à créer un grand empire purement germanique jusqu’à l’Oural ! Un rêve wagnérien qui donne le vertige, et qui se termina par la destruction de l’Allemagne et d’une bonne partie de l’Europe.

[Dans ses mémoires, le maréchal von Manstein écrivit : « Nous avons perdu la guerre le jour où nous sommes entrés dans Kiev, en refusant de hisser le drapeau ukrainien sur le Parlement. » (Erich von Manstein, Verlorene Siege, 1955).]

Nous en sommes maintenant à la « postmodernité » et au nihilisme (ou « wokisme »). Le cycle de destruction se déploie actuellement (c’est la période finale du Kali Yuga, d’après la tradition hindouiste), et il ira jusqu’au bout. Jusqu’au Kaïros (le Renversement), jusqu’au début du Nouveau Cycle.

Quelqu’un a dit : « Ce sera noir et terrible, mais ceux qui survivront verront le monde renaître ».

Nous autres bons Européens, nous ne devons pas désespérer, et nous remémorer les paroles de Goethe : « Or, puisque les forêts éternellement reverdissent, prenez courage et suivez leur exemple ».

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L’IDEE EURO-FASCISTE EN QUELQUES CITATIONS :

(le « panfascisme »)

« [Nous sommes] l’avant-garde du fascisme européen. (…) La conquête du pouvoir en Italie n’a été que le début d’une action européenne. »

(Asvero Gravelli, article « Verso l’Internazionale fascista », 1930)

« Aujourd’hui j’affirme que le fascisme en tant qu’idée, en tant que doctrine et en tant que réalisation, est universel : italien dans ses institutions particulières, il est universel par l’esprit qui l’anime, et il ne pourrait en être autrement… Il est donc permis de prévoir une Europe fasciste, une Europe s’inspirant des doctrines et de la pratique du fascisme dans ses institutions, une Europe, en d’autres termes, résolvant dans le sens fasciste le problème de l’Etat moderne, de l’Etat du vingtième siècle, si différent des Etats qui existaient avant 1789 ou qui se formèrent ensuite. »

(Benito Mussolini, Message pour l’an IX – 1931)

«  Le XXe siècle sera le siècle du fascisme. Dans dix ans (…), l’Europe sera fasciste ou  fascisée! »

(Benito Mussolini, discours à Milan, octobre 1932)

«  Nous signons un nouveau pacte de fraternité européenne et nous rejetons les vieilles idées… Le fascisme est le fossoyeur de la vieille Europe. (…) C’est notre temps, le temps du panfascisme. »

(Asvero Gravelli, livre Verso l’Internazionale fascista, 1932)

« Mussolini nous a donné la certitude de notre victoire. Il existe en effet un lien de sympathie entre tous ceux qui, dans les diverses parties du monde, servent leur propre nation, comme il existe un lien entre tous ceux qui travaillent à l’anéantissement des nations. Pour nous, il sera l’astre lumineux qui nous aura appris l’espérance, il sera la preuve que le communisme peut être vaincu, il sera une confirmation de nos propres chances de victoire. »

(Corneliu Codreanu)

« Nous sommes parmi ceux qui croient que le soleil ne se lève pas à Moscou mais à Rome. »

(Corneliu Codreanu)

« Le fascisme aujourd’hui est devenu un mouvement mondial, se manifestant dans chaque pays à l’heure de la crise comme seule alternative à un communisme destructeur. »

(Oswald Mosley, The Greater Britain, 1932)

« L’existence de gouvernements fascistes dans tous les grands pays est la plus sûre garantie de la Paix européenne. En premier lieu, ils seront composés d’hommes qui savent ce que la guerre signifie, par leur expérience de la dernière guerre, et qui, par conséquent, sont déterminés à empêcher la répétition de cette catastrophe. En second lieu, ils seront indissolublement unis par leur détermination à empêcher une catastrophe qui ne peut conduire qu’au triomphe de leur ennemi commun, le communisme. Une querelle entre des gouvernements fascistes serait une trahison de notre cause, et tout fasciste envisageant la guerre est un traître au Fascisme ainsi qu’à l’humanité. Des gouvernements fascistes unis dans la grande Fraternité du Fascisme pourraient et devraient bâtir la paix durable de l’Europe sur une base stable. »

(Oswald Mosley, The Greater Britain, 1932)

[C’est justement la faute que commit Mussolini en attaquant la Grèce (le régime fasciste de Metaxas) en 1941, ce qui provoqua une catastrophe.]

« L’union des fascismes fera la paix du monde ! »

(Marcel Bucard, Congrès de Montreux, décembre 1934)

« …[se réveillent] partout, à travers le vaste univers, ceux qui croient encore aux vertus de la nation, de la race, de l’histoire (…). Nous avons pu voir ainsi depuis vingt ans, naître un type humain nouveau… Nous avons vu naître l’homme fasciste. »

(Robert Brasillach, Notre avant-guerre, 1941)

« L’internationale fasciste fut une brève tentative d’entente entre des mouvements trop directement inspirés de l’exemple mussolinien. (…) En 1939, en ce mois de mars qui est celui de la guerre, tandis que le Führer entre à Prague le 15 et le Caudillo à Madrid le 27, le Duce sent brusquement sa solitude et son échec. Il ne sera plus le chef du fascisme universel, sous le signe de l’universalité de Rome, mais le second de cet inquiétant disciple qui règne de l’autre coté du Brenner. A la veille de la guerre, l’‘internationale fasciste’ est morte. Adolf Hitler l’a tuée… »

(Jean Mabire, L’Internationale fasciste)

[Autrement dit, la montée du national-socialisme a « ringardisé » le fascisme.]

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CHARTE DE MONTREUX

(décembre 1934)

I. Considérant que le Fascisme, doctrine politique, économique et sociale nouvelle, créée par Mussolini, son génial fondateur, est devenu un phénomène à caractère universel qui, par la force de ses principes et des choses incluses en lui, s’est imposé aux nations éprises de jeunesse et de renouveau :

Le Congrès de Montreux confirme l’Universalité du Fascisme.

II. Considérant que le Fascisme fonde un ordre nouveau qui, tout en maintenant et en réorganisant les disciplines morales, spirituelles, familiales, sociales et nationales nécessaires aux peuples, force l’individu à se dépasser lui-même pour un idéal supérieur :

Le Congrès de Montreux dresse devant l’Internationale du Capitalisme et celle du Communisme une barrière infranchissable et s’engage à combattre le matérialisme marxiste et son internationalisme négateur de la Nation, le communisme destructeur de la morale et de la Liberté, aussi bien que l’égoïsme capitaliste, le faux nationalisme bourgeois et les injustices sociales qui en découlent.

III. Considérant que le Fascisme, d’essence révolutionnaire, ne doit pas se cantonner seulement dans une attitude de combat contre des forces mauvaises ou rétrogrades, mais se doit d’être un perpétuel mouvement en avant, une création continue :

Le Congrès de Montreux affirme l’esprit révolutionnaire constructif du Fascisme, seule doctrine capable de conduire le monde du travail dans la voie du mieux-être. Il déclare qu’il ne peut exister de véritable doctrine fasciste sans qu’elle soit guidée par l’idéal de l’ordre corporatif de l’Etat et de la Société.

[Ce texte fut rédigé par Marcel Bucard, et approuvé par le général Coselschi.]

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REGRETS

« On a suggéré que nous pourrions placer les intérêts d’autres pays avant les nôtres : c’était un mensonge absurde. En réalité, nous étions beaucoup trop nationaux – trop étroitement occupés à assurer les intérêts de nos propres nations. Ce fut la véritable faute de tous les vrais mouvements nationaux-socialistes ou fascistes ; que ce soit en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie. Loin d’être prêts à servir de ‘cinquième colonne’ en cas de conflit entre Etats, nous avions une idéologie et une  propagande politiques bien trop nationalistes pour pouvoir former les esprits des hommes dans le nouveau sens d’une parenté et d’une solidarité européennes qui auraient évité le désastre par consentement général. Ainsi, loin de combattre pour le profit d’autres pays dans une guerre, nous ne parlâmes jamais avec une force suffisante en faveur de ce nouveau sens de l’Union européenne que les faits modernes doivent maintenant transformer en partie intégrante d’une foi nouvelle. Notre foi fut jetée dans la poussière parce que l’attitude fasciste dans chaque pays était trop nationale. »

(Oswald Mosley, article « L’extension du patriotisme », janvier 1947 ; inclus dans le livre The Alternative)

« …ce fut à la fois la force et la faiblesse du fascisme qu’il était une croyance intensément nationale. Cette impulsion lui donnait la force du patriotisme, mais aussi la faiblesse de la division. Nous fûmes divisés par notre nationalisme. Cela apporta le danger que l’Europe périrait de la même manière tragique que les cités-Etats de la Grèce antique : unies par le génie de leur race, par leur philosophie, leur architecture et leur art nés de cette parenté unique, mais divisées par un nationalisme qui devant l’histoire doit être regardé comme artificiel. Ce fut le péché du fascisme de répéter cette erreur, avec des conséquences tragiques qui durent encore. »

(Oswald Mosley, My Life, 1968)

« Ne me parlez jamais d’une Internationale fasciste, car la paix de l’Europe aurait pu être maintenue si une telle organisation avait existé. Si notre continent avait trouvé une mesure raisonnable d’union par un nouvel esprit européen, à la place de la division du vieux nationalisme, vingt-cinq millions de gens seraient encore vivants aujourd’hui et l’Europe serait la plus grande puissance dans le monde. »

(Oswald Mosley, My Life, 1968)

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