La persécution judiciaire dont fait l’objet Jean-Eudes Gannat est un phénomène qui marque un changement d’échelle dans notre système politique.
Être incarcéré et jugé pour avoir simplement montré le réel, la simple réalité, est la marque d’une dérive objective de nos institutions.
Évidemment ce n’est pas nouveau en soi, mais on passe un seuil encore plus fort dans la répression idéologique.
Deux réflexions :
1) Le risque, c’est que ce type d’arrestations, pour crime de pensée devienne la norme. Si personne ne s’en scandalise, si personne ne dit rien, si vous vous taisez, alors elles se multiplieront pour des motifs encore plus anodins : une plaisanterie, un jeu de mot, une requête en ligne… se taire c’est d’une certaine manière une forme de complicité.
2) Par ailleurs cette affaire illustre, encore une fois, que le sujet de l’immigration est un tabou absolu dans notre société. Il est non seulement interdit de la remettre en cause et d’en débattre, mais désormais il est interdit de la voir.
Ce malaise irrationnel dévoile la dimension quasi-religieuse, ou en tout cas de fétichisme idéologique, qu’a pris la haine de soi.
Il s’agit dans le fond d’une sorte de suicide civilisationnel, de volonté de disparaître de s’auto-anéantir.
Ce n’est même plus de l’idéologie politique ou une position dans un débat d’idée mais une sorte de psychose.
Je crois que notre société glisse lentement vers l’aliénation mentale collective où des assassinats comme celui de Charlie Kirk deviendront beaucoup plus fréquents, à côté d’autres formes de violences.
On est sorti depuis longtemps de l’époque de la raison, et l’on commence aujourd’hui à sortir de celle des sentiments pour se diriger vers celle des névroses.
Si vous pensez que j’exagère, posez-vous 5 minutes en essayant d’imaginer comment un juge peut justifier une telle situation.
Victor Auber
Source : texte en accès libre sur Facebook. Le titre est de la rédaction.
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