Les Étions Ars magna viennent de rééditer L’Ennemi de l’Europe, de Francis Parker Yockey. On dispose donc maintenant en français de l’intégralité de l’œuvre de cet auteur.
On lira ci-dessous la note introductive de ce livre et son sommaire :
Note introductive
Ce texte de Yockey fut rédigé en 1948 (juste après son œuvre principale, Imperium), et revu en 1953 ; il était destiné à être la troisième partie d’Imperium. L’original est perdu, et le texte anglais (ci-dessous traduit) a été reconstitué à partir de la version allemande. Pour plus d’informations sur la rédaction de The Enemy of Europe par F.P. Yockey, voir le texte de Revilo P. Oliver « L’ennemi de nos ennemis » (extraits) dans le livre Le Prophète de l’Imperium, (Avatar éditions, 2004).
Concernant le contenu du livre, il apparaît que Yockey a vu clair sur plusieurs points essentiels. Il a prévu, longtemps à l’avance, l’effondrement intérieur du communisme et le retour de la vraie Russie. Il a également vu juste en affirmant (contre presque toute la mouvance nationaliste de l’époque) que la domination américaine était infiniment plus dangereuse pour l’Europe que la dictature soviétique, parce que la première s’attaque à l’âme de l’Europe. Exacte aussi, son affirmation que le temps de l’« Amérique blanche » est passé, définitivement, et que l’Amérique est désormais un ennemi « culturel ».
Quant à la troisième guerre mondiale que Yockey annonçait dans plusieurs textes, elle a bien eu lieu entre 1948 et 1991 (avec un moment très chaud en 1962), quoique d’une manière indirecte, et les États-Unis l’ont gagnée.
Par contre, Yockey semble s’être lourdement trompé en disant que le temps du capitalisme était passé, et que l’avenir appartenait au « socialisme autoritaire ». Nous voyons bien aujourd’hui que le capitalisme a imposé son règne absolu, mais nous savons aussi que la Roche Tarpéienne est proche du Capitole…
L’appel de Yockey en faveur de l’unité organique européenne est plus actuel que jamais. Dans un monde globalisé où seuls compteront les grands ensembles civilisationnels d’au moins trois cents millions d’habitants, les États isolés apparaissent de plus en plus comme un vestige du passé. En 2011, alors qu’une nouvelle ère des « Royaumes combattants » vient de s’ouvrir à l’échelle mondiale, la fragmentation de l’Europe constitue pour elle un handicap dramatique.
Mais, devant la catastrophe totale, au bord du gouffre, peut-être l’Imperium se fera-t-il un jour… C’était aussi l’espoir d’un certain Friedrich Nietzsche…
Sommaire
Note introductive
Avant-propos
Partie I – La morphologie de la deuxième guerre mondiale
Chapitre 1 – La première période de guerre interne 1919-1930
Chapitre 2 – La liquidation de la souveraineté anglaise
Chapitre 3 – L’origines de la guerre
Chapitre 4 – Les plus forts courants de pouvoir dans l’âge de la politique absolue
Partie II – La métapolitique de la guerre
Chapitre 1 – Les trois aspects de la guerre
Chapitre 2 – Les résultats de la guerre
Chapitre 3 – Les problèmes de pouvoir de la guerre
Partie III – La morphologie de la troisième guerre mondiale
Chapitre 1 – L’occupation américaine de l’Europe
Chapitre 2 – La fin des nations occidentales
Chapitre 3 – L’ennemi intérieur de l’Europe
Chapitre 4 – Les ennemis extérieurs de l’Europe
Partie IV – La politique de l’Europe
Chapitre 1 – La définition de l’ennemi
Chapitre 2 – Les problèmes de pouvoir de la seconde période de guerre interne
Chapitre 3 – L’accumulation de pouvoir américaine
Chapitre 4 – Le concert du bolchevisme
Chapitre 5 – L’ennemi politique de l’Europe