Déclaration de Fides Post sur Tweeter.
Nous rejetons certaines démonstrations « islamophobes » car celles-ci sont bien souvent l’expression de la haine des principes moraux et/ou religieux les plus élémentaires. Sur le plan anthropologique, elles sont aussi l’expression de la schizophrénie identitaire française et de l’affaiblissement moral de notre population.
Le problème des abayas est encore l’une de ces polémiques qui permet au régime de faire plaisir à la section laicarde-conservatrice de sa base électorale et de chasser sur le terrain d’une droite nationale dont les principes politiques sont à peu près ceux du cartel des gauches des années 1920.
La prolifération des tenues culturellement arabo-musulmanes est le résultat de l’immigration de masse et de la communautarisation subséquente de notre société ouverte. Interdire les abayas n’est donc qu’une mesure spectaculaire qui permet de faire oublier l’origine du problème.
Comme nous l’avons souvent dit, nous n’avons rien contre les abayas ou contre les voiles islamiques, puisque nous sommes nous-mêmes des avocats revendiqués de la mode chrétienne et du voile chrétien. Nous sommes des identitaires conséquents.
Le problème de ces tenues arabo-musulmanes et de leur prolifération, c’est qu’elles sont l’une des nombreuses illustrations de la diversité anarchique qui règne dans notre société déchristianisée, démoralisée et déculturée.
Ces histoires de voile ou d’abayas réveillent donc régulièrement la réaction laicarde et néo-identitaire. Mais ces réactions n’ont aucun modèle moral et civilisationnel cohérent à proposer en retour, hormis nous bassiner avec les « valeurs républicaines » (celles qui ont justement facilité la déchristianisation, l’islamisation et le liberalisme libertaire) ou avec une notion vague d’identité qui se résume à un ethnoculturalisme superficiel et amoral.
Le régime interdit donc les abayas, mais que fait-il pour contrer la banalisation des tenues impudiques et hyper-sexualisées portées par certains jeunes ?
Le régime interdit les abayas mais continue de se servir des institutions scolaires pour normaliser l’homosexualité et le transsexualisme auprès d’un public jeune et impressionnable.
Il est facile de se focaliser sur les aspects visibles de la diversité anarchique, mais celle-ci prend bien d’autres formes, bien plus pernicieuses.