L’évêque Tikhon1 lui-même a été la cible d’une tentative d’assassinat. Il est désormais clair que cette affaire ne concerne pas uniquement les Ukrainiens. Ceux-ci ne sont qu’une partie d’un système de terreur mondial. Les cibles de ce réseau comprennent Charlie Kirk et Donald Trump, l’évêque Tikhon et Daria Dougine (la muse de la jeunesse conservatrice russe), Vladlen Tatarsky2 et Zakhar Prilepin.3 Ce système tue ceux qui se trouvent en première ligne de la lutte pour la tradition, le patriotisme, la famille et, surtout, pour le Christ.
La modernité occidentale a commencé par affirmer que Dieu n’existe pas et que la religion est un conte de fées, un mythe, voire l’opium du peuple. Naturellement, le diable a également été déclaré inexistant. Plusieurs siècles se sont écoulés ainsi.
Puis il s’est avéré que le diable existait bel et bien. Et il a des disciples (interdits en Russie mais florissants en Occident). De vastes réseaux et des régimes politiques. Il s’avère qu’il existe toute une civilisation du diable. Et elle s’attaque aux meilleurs d’entre nous. Par l’intermédiaire d’une Ukraine frénétique, mais pas seulement. Par la main de pervers, de transgenres, de migrants, d’agents de l’État profond, de trafiquants de drogue, de journalistes, de professeurs libéraux, de fonctionnaires et de millions de blogueurs et de personnalités marginales, organisés en d’innombrables ONG. Le diable fait la guerre au Christ et à ceux qui lui restent fidèles, quoi qu’il arrive.
Mais si le diable existe et combat le Christ, alors il doit aussi y avoir Celui contre qui le diable se bat.
C’est une très bonne nouvelle, une nouvelle bénie. Cela signifie que les sacrifices consentis dans cette guerre ne sont pas vains. Si l’ennemi de Dieu nous combat, alors nous sommes de Son côté, du côté de Dieu. Et Il existe. Plus encore, Il a toujours été là. Lorsque nous L’avons renié, Il a pleuré ses enfants infidèles qui s’étaient égarés, et Il s’est réjoui immense lorsqu’ils sont revenus à la maison, à l’Église.
Dieu est donc avec nous ; Il l’a toujours été et le sera toujours.
Hier, en Arizona, Erika Kirk, la veuve de Charlie Kirk, devant des centaines de milliers de patriotes américains enragés contre le meurtrier de ce jeune homme, a pu dire : « Je lui pardonne ». Elle a su surmonter sa douleur et sa vengeance et agir de manière chrétienne. Elle est chrétienne, patriote et conservatrice. Quel contraste avec la méchanceté, le venin et la schadenfreude des blogueurs et journalistes libéraux qui ont célébré la nouvelle du meurtre de Charlie Kirk et ont exigé que l’on tue, tue et tue encore les autres conservateurs et patriotes — Trump, Musk, la famille Kirk, Erika, les jeunes enfants — ouvertement en ligne et sur les chaînes de télévision américaines.
Au milieu de cette fête satanique effrontée, les mots poignants de la veuve de Charlie Kirk ont résonné : « Je lui pardonne. »
« Et pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »
C’est la prière centrale — les paroles du Christ lui-même. C’est une chose de les répéter dans la vie ordinaire, c’en est une autre dans une telle situation.
Alexandre Douguine
22 septembre 2025
Note du traducteur (TN) : L’évêque Tikhon est un éminent hiérarque orthodoxe russe, écrivain et intellectuel public, souvent décrit comme le conseiller spirituel de Vladimir Poutine.
TN : Vladlen Tatarsky était un blogueur militaire russe et correspondant de guerre connu pour sa couverture résolument pro-russe du conflit en Ukraine. Il a été tué dans un attentat à la bombe à Saint-Pétersbourg en 2023.
TN : Zakhar Prilepin est un célèbre romancier russe, ainsi qu’un activiste politique et ancien soldat, connu pour ses opinions patriotiques. Il a survécu à une tentative d’assassinat en 2023.