Garder le calme serein des vieilles troupes

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Il ne fait aucun doute que l’extrême-gauche organisera demain moult rassemblements contre l’extrême-droite, et que dans la droite lignée de ses délires habituels, elle fera ce qu’elle appelle de la Résistance, c’est-à-dire du terrorisme plus ou moins soft consistant à casser tout ce qu’elle peut, en essayant d’emmener avec elle ses supplétifs coloniaux largement représentés dans les candidatures LFI.

Il serait évidemment tentant de botter le cul des islamo-gauchistes, et même légitime de les empêcher de détruire encore une fois des villes qui seront rénovées avec des impôts qu’ils ne payent pas.

Mais cela serait contre-productif. Électoralement évidemment, mais pas seulement.

La mouvance militante doit cesser de payer dans les tribunaux et dans la presse un courage utilisé parfois à mauvais escient. Autant il est impératif de se défendre et de défendre nos lieux politisés, autant continuer à affronter l’extrême-gauche de manière pavlovienne et désordonnée dans la rue est une erreur qui nous coupe parfois du soutien d’une partie de la population. De la même manière que je ne juge pas pertinent de refuser de porter plainte quand des chacals nous tombent dessus dans notre vie privée à 4 contre 1. Leur laissant l’opportunité de recommencer sans arrêt, notamment avec des femmes enceintes.

Non que je sois contre l’usage de la force par principe, ni que j’aie une grande confiance dans le ministère de l’Intérieur : simplement que c’est parce qu’il n’a quasiment aucune plainte au cul que Raphaël Arnault va peut-être finir député tandis que nous cumulons les peines de prison et les licenciements pour, parfois, le simple fait d’avoir voulu nous défendre.

Ajoutons à cela qu’à part endurcir ses membres et légitimer l’action antifasciste, la plupart des violences perpétrées en province contre l’extrême-gauche ne se sont pas révélées probantes. Lorsque l’affrontement est inévitable, il faut évidemment être en mesure de vaincre haut la main, se tenir prêt physiquement. Mais il faut globalement savoir qui ils sont et comprendre leur fonctionnement et leurs réseaux et subventions dans chaque ville, pour les attaquer de manière chirurgicale, souvent médiatique ou judiciaire, afin de venir à bout de ce cancer. « Par tous les moyens, même légaux » comme l’écrivait Maurras.

Laissons les antifas et les racailles montrer leur vrai visage en cette période d’élections. De joie ou de dépit, ils provoqueront tôt ou tard un troisième tour qui nécessitera toutes nos forces vives.

Jean-Eudes Gannat.

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