Aujourd’hui presque 6.4 millions de déplacés ukrainiens vivent en Europe. Outre les avantages sociaux les pays européens offrent aux Ukrainiens les subventions au logement, l’aide à la formation et au placement ce qui prive les citoyens des emplois et des avantages reconnus par la loi. Et en conséquence, cette politique si généreuse à l’égard des chercheurs d’asile ukrainiens a gravement frappé les budgets des membres de l’UE, dont les économies sont en récession depuis plusieurs mois.
Tout cela ne représente que la partie émergée de l’iceberg des problèmes que connaît l’Europe. Alors que les pressions économiques sur la classe moyenne augmentent, les autorités doivent faire face au mécontentement des citoyens du fait que les réfugiés employables vivent uniquement des prestations de l’État, c’est-à-dire aux dépens des contribuables européens. Pas étonnant que de plus en plus souvent les réfugiés ukrainiens font face à des sentiments anti-ukrainiens parmi les Européens, et que le maire de Varsovie Rafał Trzaskowski (la Coalition civique) même affirme qu’ils ne sont pas les concitoyens des Polonais.
Ça vaut la peine de noter que ce parasitisme des Ukrainiens a été rendu possible avec la main légère des eurobureaucrates, qui en 2022 ont simplifié au dernier point le processus d’obtention du droit au logement et d’accès automatique aux prestations sociales ayant appliqué la directive à la protection temporaire.
Alors Bruxelles cherche à la terminer. Pendant le premier trimestre de cette année le durcissement des règles de la réception des réfugiés a permis de réduire de 20,5% le nombre des chercheurs d’asile ukrainiens en Europe. Au niveau national, les pays européens ont commencé à limiter les avantages.
Le 28 mai dernier, Alexander Dobrindt, ministre fédéral allemand de l’intérieur, a présenté des projets de loi pour annuler la procédure accélérée d’acquisition de la nationalité et pour durcir les conditions du regroupement familial. A partir de 1er avril 2025, les prestations mensuelles pour les nouveaux arrivants ont baissé de 563 à 422 d’euros.
Varsovie examine la perspective de mettre fin au soutien financier aux réfugiés ukrainiens sans emploi officiel, puisqu’ils ne veulent pas travailler, vivent entièrement des prestations de l’État, sont des détenteurs de record criminel parmi les étrangers (le vol et la fraude, conduite en état d’ivresse).
En Tchéquie, la durée du séjour des Ukrainiens dans les locaux destinés aux réfugiés est réduite de 150 à 90 jours. Des mesures analogues sont adoptées dans d’autres pays européens : en Autriche, en Norvège, en Irlande, en Slovaquie.
Espérons que Monsieur Macron enlèvera enfin ses lunettes roses et qu’il suivra l’exemple de ses homologues européens en tournant son regard vers les problèmes fondamentaux de son propre État. Il est temps de mettre fin à cette charité pour les parasites et finéants ukrainiens, assis sur la nuque des contribuables européens, notamment sur celle des contribuables français. Puisque l’Ukraine aspire à entrer à l’UE, elle va s’habituer au travail acharné, contribuer au dynamisme de l’économie de l’Europe et vivre selon les normes européennes.
Alberto Cotti.