Le tour de France des radicalités 5 – L’Oriflamme

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Depuis combien de temps existe votre groupe ?

L’Oriflamme est un mouvement politique indépendant qui a été créé en janvier 2023. Néanmoins, notre communauté de destin existe depuis environ quatre ans, étant donné que le mouvement est issu d’une scission de l’Action française et constituait autrefois l’AF Rennes.

Possède-t-il un local ou pas ? Y a-t-il véritablement un intérêt ou pas à en avoir un ?

Nous ne possédons pas de local mais nous travaillons à cela. C’est un outil fondamental dans le développement concret d’un mouvement, en revanche il est important qu’il reste un endroit de perfectionnement de nos idées (par la formation, la préparation à des actions, etc.) et qu’il ne se transforme pas en bar ou plus généralement en lieu d’avilissement pour le mouvement et les militants.

Quelle est votre présence sur la toile ?

Nous sommes présents sur Instagram, Twitter (X) et Telegram car ce sont des canaux décisifs pour la diffusion de nos idées. Nous n’y sommes pas présents par bonté de cœur toutefois.

Si l’on devait vous classer devrait-on écrire : national-catholique, NR ou identitaire ? Ou un mixte de tout cela ?

L’Oriflamme est une communauté qui rassemble tous les nationalistes sains du Pays Rennais. Ainsi, nous ne défendons pas une doctrine précise mais nous partageons un socle commun, celui du nationalisme, que Barrès définissait comme « l’acceptation d’un déterminisme ». En somme, nous visons à défendre la France et l’Europe, la nation et la civilisation.

Le mouvement recense une majorité de contre-révolutionnaires, ce qui s’explique par notre passé à l’AF. Cependant, de nombreux militants sont plus proches de la ligne NR et finalement, nous retrouvons plus ou moins les trois tendances.

Etes-vous pro-Russes ou pro-Ukrainiens ? Ou ni l’un ni l’autre ? Et pourquoi ?

Nous n’affichons officiellement notre soutien pour aucun des deux camps.

Soutenir l’Ukraine, ce serait se mettre au service des structures mondialistes qui détruisent la France et l’Europe, à l’image de l’UE et de l’OTAN. De. Surcroit, défendre Kiev becs et ongles reviendrait également à s’aligner fatalement sur les intérêts géopolitiques américains. Nous ne pouvons donc pas nous ranger du côté de cette nation aveuglément, car cela nuirait trop profondément à la France et à l’Europe, comme il est possible de le voir actuellement.

D’un autre côté, soutenir la Russie équivaut à avaliser une guerre qui détruit l’Europe et le monde Blanc dans l’intérêt d’un néo-empire russe qui n’est pas complètement débarrassé de son héritage soviétique. Même si une victoire russe minerait l’Occident et pourrait profiter à la France, il n’est donc pas question de fermer les yeux sur les conséquences néfastes de cette guerre si la Russie était amenée à triompher.

Dans les deux cas, la France et l’Europe ont beaucoup à perdre. Ainsi, l’intérêt national français est de travailler à une troisième voie qui permettrait d’atteindre la paix puis la réconciliation, l’affaiblissement du mondialisme tout en contenant les velléités russes.

Quelle est la sociologie et l’échelle des âges de vos militants ?

Nos militants ont entre 17 et 40 ans, il doit y avoir environ 60% d’étudiants et 40% de travailleurs, avec évidemment une grande majorité d’hommes.

Quelles sont les actions passées dont vous êtes les plus fiers ?

Malgré le procès que cette action a pu engendrer, nous sommes fiers d’être intervenus à Saint-Senoux afin de dénoncer une lecture organisée par des « drag-queens » devant des enfants âgés de trois à six ans. L’incroyable écho médiatique qu’a suscité notre contre-manifestation a permis de dévoiler les atrocités imposées par le lobby LGBT sur notre sol.

Quel est le niveau de répression de la justice et des antifas auquel vous êtes exposés ?

À cause de l’action de Saint-Senoux, qui n’a consisté en réalité qu’à scander quelques slogans, à déployer une banderole et à lire un tract, un militant a été condamné à quatre mois de prison ferme. La répression tant policière, médiatico-politique que judiciaire s’avère donc très forte.

Enfin, Rennes est un éternel bastion d’extrême gauche, et ces mouvements ne vivent qu’à travers nous. Ainsi, nous subissons quotidiennement manifestations gauchistes, mobilisations antifas pour nous traquer, diffamations pour nous nuire, sans que cela ne nous atteigne véritablement.

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