Le tour de France des radicalités 9 – Lyon populaire

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Depuis combien de temps votre groupe existe-t-il ?

Lyon Populaire est né en septembre 2019, cela fait donc plus de quatre ans que cette structure existe.

Possède-t-il un local ou pas ? Y a-t-il véritablement un intérêt ou pas à en avoir un ?

Nous resterons flous sur la question du local, nous avons en tout cas des lieux que nous utilisons régulièrement. Il est cependant clair que posséder des lieux de vie communautaires est une nécessité pour bâtir une contre-société.

Quelle est votre présence sur la toile ?

Nous sommes présents sur Instagram, Facebook, Telegram et Twitter. Nous avons également un site internet et nous souhaiterions à terme nous développer sur d’autres réseaux.

Si l’on devait vous classer devrait-on écrire : national-catholique, NR ou identitaire ? Ou un mixte de tout cela ?

Nous sommes avant tout, dans la lignée du Bastion Social, nationaliste-révolutionnaires. Cependant être identitaire est aussi une évidence pour tout nationaliste, même si nous ne nous arrêtons pas à cette question. Parce que la France est historiquement d’identité chrétienne, le christianisme influe sur notre ligne politique et militante.

Etes-vous pro-Russes ou pro-Ukrainiens ? Ou ni l’un ni l’autre ? Et pourquoi ?

Nous sommes plus nuancés sur cette question que certains voudraient le faire croire. Le nationalisme français défend les intérêts de la France dans le cadre géopolitique. Il est clair que cette dernière possède avec la Russie des intérêts énergétiques et économiques communs. Mais selon nous, le nationalisme-révolutionnaire fait du droit à l’auto-détermination des peuples un principe absolu. C’est pourquoi nous tenons à manifester notre soutien à un peuple ukrainien en lutte contre un impérialisme russe tout aussi belliqueux que l’impérialisme américain ou chinois. Cependant ce sont pour beaucoup des européens qui meurent dans cette guerre, il serait donc aussi souhaitable qu’une solution de compromis soit trouvée afin de mettre fin au conflit.

Quelle est la sociologie et l’échelle des âges de vos militants ?

La moyenne d’âge se situe entre 22 et 23 ans. Nous avons un groupe très divers avec environ un tiers d’étudiants et deux de jeunes professionnels.

Quelles sont les actions passées dont vous êtes les plus fiers ?

Concernant les actions, nous parlerons plutôt de ce qui a le mieux fonctionné. L’organisation d’un forum de l’implantation locale, réunissant 200 militants au sein d’un quartier antifasciste était une grande réussite. Notre implantation dans le centre-ville de Lyon commence aussi à porter certains fruits auprès des habitants et des commerçants.

Par exemple après un affrontement avec des antifascistes, nous avions reçu le soutien de nombreux commerçants quand nous étions allés à leur rencontre. Nous sommes aussi satisfaits de pouvoir mobiliser des militants formés sur divers sujets comme l’inflation ou la réforme des retraites.

Quel est le niveau de répression de la justice et des antifas auquel vous êtes exposés ?

Le niveau de répression à Lyon tend à augmenter ces dernières années même s’il reste moins élevé que dans certaines villes. Par exemple, la préfecture ne laissera plus se développer librement des lieux militants nationalistes comme c’était le cas il y a quelques années. Concernant les antifas, nous prenons le problème au sérieux mais nous sommes aussi conscients de leurs limites. Certes, ils peuvent être physiquement dangereux contre des militants isolés et dans des contextes précis. Cependant plus les années avancent, et plus la mouvance antifasciste se ghettoïse politiquement par une communication inaudible pour les français du quotidien. Raphaël Arnault peut bien raconter ce qu’il veut sur Twitter, les violences d’extrême droites n’existent pas la réalité du français moyen.

Site de Lyon populaire.

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