Sur Donald Trump

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1/ Donald Trump est tiraillé entre sa base électorale MAGA et l’aile globaliste de l’appareil républicain.

2/ Même si les bastions anti-Trump restent opérationnels aux États-Unis, le centre de commandement des globalistes s’est déplacé vers les instances supranationales et les chancelleries occidentales — NY (Wall Street + ONU), Ottawa, Londres (City), Paris, Bruxelles (UE) et Berlin — d’autant plus facilement que l’Occident est aujourd’hui totalement soumis aux globalistes.

3/ Cette translatio imperii se matérialise par la normalisation complète des relais de pouvoir européens (partis, ONG, lobbies, think-tanks, médias).

4/ En renonçant à la rencontre historique de Budapest et en participant aux sanctions contre la Russie, Donald Trump se soumet non à «l’Europe» mais aux globalistes.

5/ Cela place Donald Trump hors de toute candidature au statut de «sauveur» de l’Europe enracinée et des valeurs conservatrices (même le catholique JD Vance vient de se prosterner devant le Mur des Lamentations) donc échec de la ligne conservatrice pro-Trump en Europe.

6/ Si Donald Trump persiste dans cette voie, il perdra les élections de mi-mandat et le bénéfice du nettoyage (relatif) de l’État profond américain.

7/ Comme le wokisme était un «dérivatif» de gauche, l’antiwokisme apparait de plus en plus comme un «dérivatif» de droite.

8/ Les Européens enracinés, hostiles au globalisme, ne peuvent compter que sur la Russie, seul État réellement souverain du continent.

9/ La Russie agit d’abord pour ses intérêts, ensuite pour le monde multipolaire, enfin, très timidement, pour la libération continentale: Vladimir Poutine est un réaliste prudent, non un révolutionnaire aventuriste, encore moins un mystique perdu dans ses rêveries.

10/ Le respect de cet ordre dans les priorités est essentiel dans la compréhension de la politique russe — et dans l’attitude que nous devons adopter vis-à-vis de Moscou.

Révolution Européenne

(https://t.me/revolution_europe)

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