Pour qu’enfin vienne la Victoire !

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Nous sommes aujourd’hui confrontés à des blocages psychologiques qui empêchent notre mouvance sociale, nationale, radicale, enracinée et européenne de progresser, de peser, d’exister.

Ces blocages se cachent derrière des justifications idéologiques (binaires), des motifs mémoriels (sélectifs), des réflexes conditionnés (pavloviens). Tous dépassés et stériles, servant les intérêts de l’ennemi, le seul véritable, celui qui nous opprime.

Les deux ersatz idéologiques principaux qui depuis trop longtemps polluent nos rangs sont l’antifascisme et l’anticommunisme.

L’honneur et la fidélité, la justice due à nos aînés et à nos anciens, poussent chaque camp à se souvenir de leur sacrifice, à ériger leur geste en exemple, à condamner leurs bourreaux.

C’est tout à fait sain et naturel.

Nous encourageons chaque camp, et en particulier le nôtre, à le faire. Mais ce n’est pas de cela dont il est question ici.

Il s’agit de comprendre les véritables enjeux de l’époque et d’éviter à tout prix de s’enfermer dans ceux du passé. Surtout quand ces derniers nous empêchent de penser clair et de marcher droit.

Les guerres de Religion des cinq derniers siècles (guerres idéologiques du XXe siècle incluses) ont largement produit la situation dans laquelle nous sommes.

Il faut comprendre que toute posture négative (forcément binaire) est une imposture. Chacune d’elle remplit une fonction spécifique de segmentation qui vise à éviter à tout prix la convergence des luttes contre le pouvoir oligarchique occidental, ce système à anéantir les peuples.

Pour s’en tenir aux deux exemples cités:

Depuis 1945, l’antifascisme, tant occidental que soviétique, vise à empêcher l’émergence d’une Europe puissance qui risquerait de fragiliser le compromis de Yalta (le monde bipolaire partageant notre continent en sphères d’influence). Plus profondément cet antifascisme entend liquider notre socle culturel commun, de dévitaliser nos peuples, de transformer les Européens en invertébrés. Bref, de nous priver de tous nos moyens de défense immunitaire.

Si l’antifascisme soviétique est historiquement légitime (pour plus de 25 millions de raisons…), l’antifascisme occidental, lui, continue de miner le corps social européen, en empêchant toute alliance révolutionnaire, en maintenant les consciences dans un état de domestication.

L’antifascisme post-soviétique utilisé par la propagande russe, notamment en Ukraine, est lui-même limitatif, car il ne permet pas de fonder une dynamique continentale en direction des peuples européens. Et la Russie devra un jour sortir de sa posture obsidionale pour endosser une mission universelle qui ira bien au-delà de la commémoration des traumatismes du passé.

Depuis 1989, et selon nous bien avant, l’anticommunisme remplit une autre fonction: celle de découpler pour l’éternité l’Europe occidentale et la Russie et ainsi d’accepter l’hégémonie totale (dans tous les domaines) du monde anglo-américain sur notre continent.

Cet anticommunisme gangrène les esprits dans nos rangs depuis toujours, sous différents étendards: la croisade de la civilisation occidentale contre la barbarie «judéo-bolchevique», puis lors de la guerre froide la défense du «monde libre» contre le péril collectiviste.

Concrètement, les nationalistes européens ont été embrigadés dans des combats qui ont peu à voir avec le maintien de nos us et coutumes. Tandis que les peuples du bloc soviétique ont maintenu leurs caractéristiques, ceux du bloc occidental ont plongé dans la déconstruction totale.

Les nationalistes européens, à part une minorité de consciences éclairées, ont courageusement servi des causes stupides, celles des réseaux stay-behind anglo-américains.

Certains d’entre eux continuent de le faire, embarquant avec eux une partie de la jeunesse, en particulier les mauvais bergers soutenant le projet Intermarium et le nationalisme chimérique ukrainien.

Il n’est jamais trop tard, en enjambant les siècles, en prenant du recul, pour bien faire, pour rejeter toute posture incapacitante.

Si nous voulons vaincre, il s’agit au préalable de se délester de toute considération fantasmagorique qui entrave nos objectifs.

Et la meilleure façon de demeurer fidèle à la flamme de notre Idéal, ce n’est pas de singer, mais de gagner.

Groupe Révolution Européenne | Z (https://t.me/revolution_europe)

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