Contester la lecture à des enfants par des drag queens, bientôt un crime ? 6 mois ferme requis contre un militant de l’Oriflamme

drag queens

La République française s’enfonce dans ce qui s’apparente à une tyrannie, du fait notamment d’une magistrature qui laisse beaucoup transparaitre une certaine idéologie lorsqu’elle prétend rendre justice.  Ainsi le procureur de la République de Rennes a requis, ce lundi 11 septembre 2023, six mois de prison ferme à l’encontre d’un militant de l’Oriflamme pour “incitation à la haine” et organisation d’une “manifestation illégale” en marge d’une lecture de drag-queens organisée à Saint-Senoux (Ille-et-Vilaine) en mai 2023.

En réalité, d’incitation à la haine il n’y en eu point. Simplement une opposition, pacifique, devant la médiathèque, à un atelier lecture sur « l’égalité de genre », à destination d’enfants, de 3 à 6 ans…organisé par des drag-queens.

Mais manifestement, il n’est plus toléré de s’opposer au fait que des drag-queens fassent lecture à nos enfants, et de dénoncer l’hypersexualisation à destination d’enfants.

Le prévenu, bien inséré, est un étudiant de Sciences-Po Rennes âgé de 24 ans et originaire du Mans (Sarthe). Un militant politique qui assume son engagement, ce qui a eu le don d’irriter les magistrats comme les plaignants, qui visiblement ne peuvent pas tolérer que l’on ne pense pas comme eux et que l’on s’oppose à à une certaine idéologie y compris dans l’espace public. “On peut considérer que les propos sont outrageants, excessifs, mais il n’y a pas de provocation publique à la haine”, a plaidé son avocat réclamant la relaxe totale de son client.  « L’important, c’est de défendre notre pays et je suis prêt à en payer le prix s’il le faut » indique le prévenu, qui se défend seul contre tous.

Pas le même son de cloche pour Procureur, qui a requis 6 mois de prison ferme, c’est à dire le fait d’enfermer quelqu’un 6 mois (et de le tuer socialement) simplement pour avoir déployé une banderole et parler dans un mégaphone. Alors que les magistrats savent parfaitement que les prisons sont surpeuplés, et que de vrais délinquants sont parfois remis en liberté très rapidement, cela interroge.

On notera également la présence importante de militants antifas venus mettre la pression au prévenu, comme aux magistrats, à la sortie de la Cité judiciaire. 5 d’entre eux ont été interpellés pour insultes sur les forces de l’ordre.

Tyrannie ou Justice ? Verdict le 9 octobre.

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