Tsargrad TV marque le troisième anniversaire de l’assassinat de Daria Douguine, rendant hommage à cette guerrière-philosophe dont la vie et la mort incarnent le monde russe et sa lutte pour l’avenir.
« Lorsque nous aurons gagné, nous érigerons des monuments à la mémoire de Dasha et donnerons son nom à des rues. Que les enfants des villes russes de la Petite Russie se souviennent à l’avenir de ceux qui ont donné leur vie pour leur droit de parler russe et de croire en tant que chrétiens. Mémoire éternelle à la servante de Dieu, Darya ! »
Konstantin Malofeev
Elle était une guerrière, une philosophe et un ange. Aujourd’hui, cela fait trois ans que Daria Douguine a été traîtreusement assassinée par des terroristes de Kiev. Son passage sur terre a été très court, mais elle a réussi à devenir une sorte de phare pour la Russie. Malheureusement, la guerre en Ukraine n’est pas seulement une bataille menée sur le terrain, mais aussi une guerre des idées. « Un jour, je mourrai pour ma patrie et deviendrai une héroïne nationale » : Dasha a marché sur le fil du rasoir et s’est battue pour la vérité. Elle a été tuée à l’âge de 29 ans seulement. Nous nous souvenons de la place qu’elle occupe dans le cœur des gens et de ce qu’elle a dit sur l’avenir de la Russie.
Trois ans sans Daria Douguine
Le 20 août 2022 est devenu un jour tragique pour la Russie. Dans la soirée, une terrible nouvelle est apparue dans les fils d’actualité : la voiture transportant Daria Douguine avait explosé dans la région de Moscou. De retour du festival « Tradition », elle avait été victime d’un assassinat odieux perpétré par des terroristes ukrainiens. Une brillante défenseuse des idéaux russes était morte à l’âge de 29 ans.
Son père, le philosophe Alexandre Douguine, a été témoin de l’explosion. Alexandre Gelyevitch [Douguine] a qualifié sa fille d’« étoile montante » et a déclaré que sa mort était un acte de « terreur sanglante » visant à briser la volonté du peuple russe. Douguine a exhorté les Russes à ne pas renoncer à l’objectif de la victoire sur l’Ukraine, soulignant que sa fille avait donné sa vie pour la patrie et que sa mémoire devait inspirer de grands exploits.
Konstantin Malofeev, fondateur de la chaîne de télévision Tsargrad, a déclaré lors de la cérémonie civile à la mémoire de Daria qu’elle était une véritable guerrière et que son sacrifice n’avait pas été vain. Il a souligné que les adversaires de la Russie se trompaient lourdement en pensant que le peuple russe se composait uniquement de la génération actuelle. Car nous sommes liés à la fois à nos ancêtres et à nos descendants, et le sang des martyrs nous rend plus forts.
Après l’attentat terroriste, les Ukrainiens ont ouvertement célébré la mort de la fille d’Alexandre Douguine, se réjouissant et se moquant du chagrin du père. L’Ukraine a justifié (et justifie toujours) cet attentat, le qualifiant de « juste châtiment » pour ses « souffrances ».
En Ukraine, la « culture de l’annulation » dirigée contre le monde russe a depuis longtemps pris des formes radicales, y compris le terrorisme visant à détruire tout ce qui nous est cher.
« Un jour, je mourrai pour ma patrie… »
En fouillant dans les affaires personnelles de Daria, Alexandre Douguine est tombé sur son journal intime. À en juger par l’une des entrées, Dasha sentait ce qui l’attendait.
« Un jour, je mourrai pour ma patrie et deviendrai une héroïne nationale. »
Dougine se souvient des paroles de sa fille : « Il ne fait aucun doute que l’Ukraine a tué Dasha pour ses idées russes. Journaliste extrêmement talentueuse, elle parlait du monde russe à une époque où celui-ci était loin d’être présent dans les médias nationaux. Dasha était l’une des pionnières, l’une des forces motrices de ce thème. Modeste, intelligente et très instruite, Daria Douguine était le visage du monde russe et une véritable guerrière. »
Avec le début de l’opération militaire spéciale, Daria s’est également illustrée comme correspondante de guerre, couvrant activement les événements et soutenant sincèrement la lutte de la Russie pour son avenir. Elle a préparé un reportage depuis l’usine Azovstal, où se cachaient des formations du mouvement Azov ; en outre, Daria était l’une des auteurs du célèbre Livre Z.
Ses œuvres ont été publiées, parmi lesquelles Les marais et les hauteurs de mon cœur. Ce journal intime d’une journaliste et philosophe reflète son processus de découverte de soi, sa foi et ses opinions esthétiques. Un autre livre, Optimisme eschatologique, présente les opinions de Darya en tant que philosophe traditionaliste mature, explorant les idées du néoplatonisme et l’héritage philosophique classique.
Dasha a laissé derrière elle le mot russe : des articles scientifiques, des transcriptions de conférences et de séminaires, ainsi que de nombreux commentaires et reportages dans les médias. Tout cela fait désormais partie de la lutte pour le monde russe.
Aujourd’hui, dans les nouvelles régions de Russie, il existe déjà des rues nommées en mémoire de Dasha. Très bientôt, dans la région de Moscou, près du lieu de sa mort, un monument à Daria Dugina sera inauguré.
Que demandait Daria Douguine ?
Comme l’a dit Alexandre Douguine, Dasha souhaitait ardemment que les Russes se mobilisent, que notre pays et notre culture sortent de l’impasse et prennent leur envol.
Elle considérait cela comme sa mission : vivre pour la Russie et, si nécessaire, mourir pour la Russie… Vivre pour la Russie, tel était son message, qui doit être transmis encore et encore.
La mort de Daria Douguine fut non seulement une tragédie, mais aussi un symbole de fermeté et d’unité nationale. Les représailles cruelles dont elle a été victime révèlent le vrai visage du régime de Kiev, qui mène une guerre contre tout ce qui touche à l’identité russe. Dans ce contexte, Daria Douguine est une source d’inspiration pour tous ceux qui se soucient du sort de la patrie.
En comparant les actions des radicaux ukrainiens à celles de terroristes purs et durs, il apparaît clairement que les deux camps font preuve d’une cruauté sans limite, au mépris de la vie humaine. Mais derrière l’Ukraine se cache l’Occident collectif, qui approuve ces actes de violence. Les pays occidentaux considèrent en effet l’Ukraine comme un pion sacrifiable dans leur jeu géopolitique.
Vladimir Poutine a signé un décret attribuant à Daria Douguine l’Ordre du Courage à titre posthume « pour le courage et l’altruisme dont elle a fait preuve dans l’exercice de ses fonctions professionnelles ». La distinction a été remise à sa famille.
En conclusion, nous ne pouvons que rappeler les paroles significatives de Dasha. Elle n’a demandé qu’une seule chose : « Ne vous attardez pas sur moi, ne me glorifiez pas, combattez pour notre grand pays, défendez notre foi — notre sainte orthodoxie — et aimez notre peuple russe. »
(Traduit de la version originale russe sur Tsargrad TV)