C’est peut-être ad hominem, mais, pour ne pas dire plus, Sartre est un homme assez laid. Petit, avec des traits grossiers et des yeux bridés.
Sa laideur, je pense, est très différente de celle de Socrate. Elle reflète quelque chose de fondamental dans son âme.
Nous savons qu’il est très méchant, avare. Son avarice est légendaire, dit-on. Il ne vous paierait jamais un expresso !
L’enfer, c’est les autres, dit un personnage de ses pièces. Pour moi, l’enfer serait de passer quelques heures à écouter les réflexions du professeur sur les juifs ou sur n’importe quoi d’autre.
Je crois me souvenir qu’il était assez obnubilé par le regard des autres… La façon dont ils le regardaient… Cela le perturbait… Sartre en fait une sorte d’anthropologie existentielle, voire une ontologie de l’être…
Il pensait qu’un regard étranger vous transformait en quelqu’un d’autre, créait une image sur laquelle vous n’aviez aucun contrôle, vous privant ainsi de votre être. C’est absurde !
Je me demande s’il ne ressentait pas cela psychologiquement parce qu’il était conscient de son apparence disgracieuse. « Il s’imaginait que les autres pensaient en le regardant : « Regardez ce monstre d’homme ! Cela plaide en faveur d’un complexe d’infériorité qui hantait l’homme…. »
Moi, au contraire, je ne me suis jamais soucié du regard des autres sur moi. Non seulement je suis plus beau que Sartre, mais je ne me sens absolument pas inférieur à l’animalcule qui tient lieu d’humanité de nos jours…. –
Julius Evola cité par Frank Julian Gelli.