L’office allemand pour la protection de la constitution a officiellement déclaré l’AfD « extrémiste ».
Il s’agit de la dernière étape avant une interdiction pure et simple.
Cela confère à l’État des droits étendus en matière de surveillance et d’infiltration du parti.
Cela interdit aux fonctionnaires, tels que les enseignants et les policiers, d’en être membres.
La raison invoquée est la « conception ethnique de la nation » du parti, que le système actuel qualifie à tort d’inconstitutionnelle.
Voici les trois citations les plus « graves » de politiciens de l’AfD, fournies par les services secrets pour justifier cette mesure. Jugez par vous-même.
1. Hannes Gnauck, membre du comité fédéral de l’AfD, a déclaré le 11 août 2024 à Zossen, dans le Brandebourg : « Nous devons à nouveau pouvoir décider qui appartient à ce peuple et qui n’y appartient pas. Être allemand, c’est plus que simplement détenir un certificat de citoyenneté. Nous tous ici, sur cette place du marché, sommes liés par bien plus qu’une simple langue commune. Nous sommes liés par un lien invisible qui n’a pas besoin d’explication. Chacun d’entre vous m’est plus proche que n’importe quel Syrien ou Afghan, et je n’ai pas besoin de l’expliquer, c’est simplement une loi de la nature. »
2. Dennis Hohloch, attaché parlementaire de l’AFD, a mis en garde le 25 août 2024 à Brandebourg (an der Havel) contre la forte proportion de migrants : « La diversité signifie le multiculturalisme. Et que signifie le multiculturalisme ? Le multiculturalisme signifie la perte des traditions, la perte de l’identité, la perte de la patrie, le meurtre, l’homicide, le vol et le viol collectif. »
3. Martin Reichardt, membre du Bundestag, a critiqué une « politique migratoire ratée » sur la plateforme X en novembre : « Une politique migratoire ratée et l’abus du droit d’asile ont conduit à l’importation, des centaines de milliers de fois, de personnes issues de cultures profondément arriérées et misogynes. »
Martin Sellner