La scission entre Trotski et Staline il y a quelque 80 ans continue à avoir des conséquences cruciales pour la politique mondiale. Certains ont vu cela comme une brouille entre criminels, certains comme rien de plus qu’une dispute tactique entre des bolcheviks qui partageaient néanmoins un but commun, certains comme une querelle familiale juive de plus.
Il y a des historiens qui pensent que Staline était un antisémite, ou qu’en fait il avait toujours été contrôlé par les Juifs. Certains pensent que Staline était lui-même juif et qu’il a apporté à l’URSS et à ses satellites autant de bienfaits juifs que l’ont fait Trotski, Bela Kun et les autres.
Parmi les auteurs non-orthodoxes et qualifiés d’« antisémites », une faction pense que le conflit de Staline avec Trotski et la purge des trotskistes et des autres Vieux Bolcheviks, juifs pour la plupart, montre que Staline suivait une voie qui n’était pas seulement opposée aux Juifs mais aussi à de nombreux égards opposée au bolchevisme.
Le bolchevisme inversé de Staline
Staline étant bien installé comme dictateur de l’URSS, il inversa beaucoup des préceptes bolcheviks. La maternité fut honorée, avec un « Ordre de la gloire maternelle » dans le style nazi [1]. Des lois anti-avortement et anti-divorce furent passées en 1936, et l’homosexualité fut mise hors la loi. Le réalisme socialiste devint l’art officiel. Staline poursuivit des objectifs panslavistes à la place de celui de la « révolution mondiale » défendu par Trotski. L’Association des Vieux Bolcheviks fut dissoute, tout comme le Komintern. Il n’y aurait pas de « révolution mondiale », il y aurait une expansion territoriale soviétique. Les partis communistes du monde entier serviraient la politique étrangère soviétique. Dans le cas de la Chine, Staline ne reconnut pas les maoïstes avant qu’ils n’aient vraiment expulsé de Chine Tchang Kaï Tchek. Son ambassadeur resta avec les Nationalistes jusqu’à la fin. Le Département d’Etat américain fit plus que Staline pour promouvoir le communisme en Chine.
Après la première guerre mondiale, l’Administration Wilson des USA eut une politique pro-bolchevik et recommanda la reconnaissance diplomatique du régime soviétique encore précaire lors de la conférence de paix de Paris. Les principaux acteurs, d’après le directeur du London Times, Henry Wickham Steed, dans ses mémoires, étaient Jacob Schiff, les Warburg et d’autres banquiers « allemands » qui souhaitaient exploiter la Russie. Les troupes américaines, bien loin d’aider les armées anti-soviétiques, entrèrent en Sibérie sous le commandement du général Graves et tinrent la ligne du Transsibérien jusqu’au retrait de l’Armée Blanche et jusqu’à la victoire de l’Armée Rouge. L’administration bolchevik salua chaleureusement les troupes US comme de « vrais amis et alliés », d’après un reportage contemporain du New York Times (15 février 1920).
Guerre froide
Avec la montée de l’Allemagne nazie, Roosevelt maintint une politique pro-Staline, ce qui pourrait expliquer le refus des USA d’autoriser l’entrée de la dépouille de Trotski aux USA en 1940. Après la seconde guerre mondiale, les USA espéraient pouvoir créer un Nouvel Ordre Mondial (comme Wilson avait tenté de le faire après la première guerre mondiale avec la Société des Nations) à travers l’ONU et avec Staline comme partenaire subalterne.
Pour sa part, Staline anéantit ces espoirs en s’assurant que l’ONU soit rendue inutile en tant que Parlement Mondial embryonnaire sous contrôle US. Au lieu de laisser le pouvoir être investi dans l’Assemblée générale (où les votes des nations à la fois criblées de dettes et fatiguées de la guerre comme la Grande-Bretagne et des pays du Tiers Monde émergeant pouvaient être achetés), Staline maintint inflexiblement qu’il ne rejoindrait l’ONU que si le Conseil de Sécurité avait un droit de veto.
Le Plan Baruch (ainsi nommé d’après le nom du banquier international et « vieil homme d’Etat américain » Bernard Baruch) pour l’« internationalisation de l’énergie atomique » (encore une façade pour le contrôle US, comme le remarqua à juste titre l’URSS) fut également rejeté par Staline.
Le rejet par Staline de ces plans mondialistes entraîna la « guerre froide ». Certains théoriciens de la conspiration ont prétendu que cette animosité était une supercherie par laquelle toutes les nations seraient attirées dans l’orbite US ou soviétique alors que toutes deux seraient secrètement d’accord. Les USA n’étaient pas prêts pour une guerre chaude ; ils visaient à un contrôle au moyen de la dette et de la subversion (en grande partie culturelle).
Concernant cette époque, le philosophe américain Yockey écrit : « Cela commença au début de 1947 avec le refus des Russes d’abandonner une partie de leur souveraineté aux dénommées ‘Nations Unies’ dans un but de ‘contrôle’ de l’industrie des armes atomiques. (…) Ce refus russe dérangea les plans de la direction juive (…) La politique suivante de la direction juive fut de persuader le régime de Staline, par l’encerclement et par la pression de la ‘guerre froide’, que toute résistance était sans espoir… » (F.P. Yockey, Qu’y a-t-il derrière la pendaison des onze Juifs de Prague ?, 1952)
Les trotskistes se pressèrent sous les bannières des USA, et la CIA fonda le Congrès pour la Liberté Culturelle, une tentative pour enrôler les intellectuels et les artistes dans une offensive de propagande contre l’URSS. Les fondateurs comprenaient les dirigeants trotskistes Sidney Hook, James Burnham, Melvin Lasky, et d’éminents socialistes anti-soviétiques comme Arthur Koestler, Bertrand Russell et le poète Stephen Spender. L’un des patrons britanniques était Frederic Warburg de la famille de banquiers Warburg, Frederic étant propriétaire de Secker & Warburg, qui publiait des livres trotskistes et d’autres livres socialistes anti-staliniens.
Origines des néo-conservateurs actuels
Cet arrière-plan est important pour notre compréhension de la politique étrangère et militaire américaine d’aujourd’hui. Les trotskistes qui s’alignèrent avec les USA dans une croisade contre une Russie débarrassée de Trotski devinrent les mentors et les pères des néo-cons qui dirigent aujourd’hui à Washington. Irving Kristol (père de l’actuel néo-con et directeur de l’influent Weekly Standard), William Kristol, Jean Kirkpatrick (ex-ambassadeur US à l’ONU), Wolfowitz du Département de la Défense, commencèrent comme trotskistes. La stratégie militaire et diplomatique fondamentale de l’après-guerre fut conçue par des intellectuels ex-trotskistes comme James Burnham. Il fut décoré de la Médaille de la Liberté par Reagan, tout comme le vieux « menchevik », le Prof. Sidney Hook. Les politiques trotskistes de la guerre froide furent intégrées dans l’actuel programme mondialiste US et la dénommée « guerre contre le terrorisme ».
Ce que nous voyons aujourd’hui comme de la politique étrangère US est fondamentalement du trotskisme. Le président Bush déclare que les USA sont le centre d’un « mouvement démocratique mondial ». La conception US de la démocratie est considérée comme un système universellement applicable et le monde entier doit s’y conformer. Les stratèges politiques comme Michael Ledeen écrivent que les USA sont le centre d’une révolution mondiale ; que les USA ont une mission messianique de « destruction créatrice ». C’est ainsi que le trotskisme s’est transformé en doctrine actuelle des USA, et qu’il a ses origines dans la rupture Staline-Trotski.
L’origine ethnique de Staline
Quant à Staline, le mythe de ses origines juives continue. Un article de R.N. Terrall dans le numéro de mai/juin 2003 de la revue révisionniste Barnes Review tente de montrer les origines juives de Staline. Des traits supposément juifs incluent l’opposition à l’establishment, un talent pour les pamphlets et des capacités organisationnelles, et un intérêt pour les langues étrangères.
Il est aussi affirmé que Joseph est un nom typiquement juif, ce qui aurait été impensable pour un non-Juif dans la Russie tsariste. Pourtant Joseph fut baptisé dans l’Eglise orthodoxe et fut placé au séminaire par une mère dévote.
La principale affirmation concernant l’origine juive de Staline est que son nom patrilinéaire Djugachvili signifie « fils d’un Juif » en géorgien. « Dju » est supposé signifier « juif ». Pourtant, si c’est un nom juif si transparent, il n’y eut pas d’effort particulier pour le cacher, en dépit de l’adoption du pseudonyme de parti « Staline » en 1912. Les Djugachvili continuent à être bien connus en Russie et ils ne sont pas particulièrement bien disposés envers les Juifs, même aujourd’hui. En fait, le petit-fils de Staline fut candidat au Parlement russe il y a quelques années avec un programme nationaliste et anti-sioniste. Staline jouit aujourd’hui d’un regain de popularité chez les nationalistes de tendance dure qui ne sont pas bien disposés envers les sionistes et les oligarques juifs et qui seraient sûrement au courant si Djugachvili signifiait vraiment « fils d’un Juif ». L’arrière-petit-fils de Staline, Jacob Djugachvili, écrit :
« Mon père Evgueni Djugachvili fut cofondateur de l’Union des Officiers (Soyouz Officierov) et de la Société de Staline. En 2000, il fut candidat aux élections parlementaires en Russie (la Douma). Il n’appela pas à la ‘restauration du communisme’, mais à traduire en justice ceux qui envahirent la Russie en 1917, mais échappèrent à un jugement, ceux qui vendirent notre pays au sionisme mondial : Gorbatchev, Eltsine, Chevardnadze… »
(cité sur le site de Peter Myers : http://users.cyberone.com.au/myers/)
Mr. Terrall dit aussi que le premier-né de Staline fut prénommé Yakov, pour sûr un nom juif, et que les trois enfants de Staline épousèrent tous des conjoints juifs, et que ses trois épouses étaient juives.
Pas d’épouses juives
L’arrière-petit-fils Jacob Djugachvili, en réponse à la question du chercheur australien Peter Myers, déclare à propos des soi-disant « trois femmes juives » de Staline :
« Oui, vous pouvez ajouter mes commentaires sur ces conneries concernant J. Staline et Rosa Kaganovitch… Je pense que vous devriez corriger et signaler que ni Ekaterine Svanidze ni Nadezhda Allilueva n’étaient juives… Avant tout, vous devez savoir que Staline fut marié deux fois : sa première femme fut Ekaterine Svanidze, une Géorgienne avec laquelle il eut un fils, Yakov. Il n’y a pas la moindre trace de sang juif. La seconde femme fut Nadezhda Allilueva, une Russe du Sud avec du sang gitan, avec laquelle il eut Svetlana et Vassili… Pour l’arbre généalogique, veuillez jeter un coup d’œil sur : www.jugashvili.com »
Lazar Kaganovtich, le bras droit de Staline qui réussit à survivre aux purges contre ses compagnons juifs, avait une sœur et une nièce toutes deux prénommées Rosa. Aucune des deux ne fut jamais la femme ou la maîtresse de Staline.
Mr. Terrall et d’autres semblent conclure trop facilement à une origine juive sur la base d’un prénom ou d’un second prénom juifs, alors que bien sûr l’utilisation de tels prénoms est une coutume chrétienne.
Signification de Djugachvili
Concernant le nom « Djugachvili » lui-même, signifiant soi-disant « fils d’un juif », d’une évidence accablante, Jacob Djugachvili écrit :
« J’espère que vous avez vu l’arbre généalogique sur mon site web, de sorte que je n’aie pas besoin d’expliquer mes origines.
Je commencerai par la fin de votre message. Avant tout, vous devez savoir que dans l’alphabet géorgien il y a deux consonnes ‘G’, un qui se prononce comme la première lettre de ‘Great’ et un autre ‘G’ qui se prononce comme le ‘R’ français, donc notre nom se prononce ‘Dju’ ‘r’ ‘achvili’. D’habitude notre nom s’écrit Dzhugashvili, parce qu’il n’y a pas de ‘J’ dans l’alphabet russe, donc les Russes utilisent deux lettres, ‘D’ et ‘ZH’ … J’ai donc décidé de l’écrire JUGASHVILI parce que l’alphabet anglais me permet d’utiliser un ‘J’ à la place des trois lettres ‘D’, ‘Z’ et ‘H’… Maintenant, la chose principale concernant l’origine du nom : il y a un village dans l’est de la Géorgie (la Kakhetia – une région vinicole, vous en avez probablement entendu parler) appelé Ju ‘r’ aani… »
Jacob Djugachvili ajoute :
« …Il n’existe pas de mot JUIF pour désigner les Juifs en langue géorgienne… Juif en géorgien se dit ‘EBRAELI’, donc la théorie du ‘fils de juif’ (qui est très tentante si l’on examine notre nom à la lumière de sa prononciation anglaise) est simplement erronée… »
La signification du nom n’est donc pas l’évident « fils de juif », mais une référence à un village de l’est de la Géorgie.
Si l’on considère le mal que Staline et les dirigeants ultérieurs se sont donné pour dissimuler les origines juives de Lénine, il semble évident que Staline aurait cherché encore plus complètement à cacher son nom de famille s’il avait vraiment sonné comme : « Hé les Russes, je suis le fils d’un Juif ! ».
Sang khevsure et ossète
L’écrivain John Jewell, qui publia pendant les années 80 un bulletin très bien informé, Direct Action, qui traitait souvent des questions russes, dit concernant les origines ethniques de Staline :
« Père – Vissarion Ivoanovitch Djugachvili : cordonnier géorgien de la féroce tribu Khevsure. Racialement de la race tauride des caucasoïdes : spécifiquement du type Mtebid, qui est transitif entre les grands Dinariques europoïdes et les petits Arménoïdes asiatiques de la région.
Mère : Ekaterina Georgievna Geladze, paysanne du village de Gambareuil. Elle avait du sang ossète, sa famille venant des proches montagnes d’Ossétie du Sud, une région chrétienne incorporée à la Géorgie. Les Ossètes sont des Indo-Européens : grands, blonds à 30%, avec des yeux clairs. Ossète vient de ‘Asas’ (« astral »), un nom tribal aryen… venant des anciens Alains, un peuple sauromate-scythe qui dominait la steppe et le Caucase du Nord… »
C’est ce sang qui coulait dans ses veines lorsque Joseph Djugachvili, un sabre à la main, accomplissait l’ancienne danse de la tribu guerrière Khevsure lors de son mariage en 1904, dans la maison du révolutionnaire nationaliste géorgien, le prince Budu Mdivani.
Purges contre les Juifs et les sionistes
Quant aux Juifs parmi les révolutionnaires, Staline rejoignit les Bolcheviks parce qu’il trouvait qu’ils comptaient moins de Juifs que les Mencheviks, et dit au révolutionnaire Razdem Arsenidze que les Mencheviks (dont Trotski fit partie jusqu’à la veille de la prise de contrôle bolchevik) n’étaient que des Juifs non-circoncis … des couards et des boutiquiers ».
S’étant débarrassé de la faction trotskiste avant la guerre, Staline put ensuite revenir à la question juive. Dans la Région Autonome Juive du Birobidjan, il ordonna une purge de la direction communiste et interdit le seul journal yiddish de l’URSS. En 1947 commença une purge contre les Juifs dans les domaines culturel et politique. Les théâtres juifs furent fermés. Le dirigeant juif, Solomon Mikhoels, renommé comme acteur et directeur, mais associé aux causes sioniste et juive, fut écrasé par un camion et son corps laissé dans la rue. En 1949, les Juifs furent purgés des postes militaires et diplomatiques. Entre 1949 et 1952, 30.000 Juifs furent déportés au Birobidjan où ils furent obligés de demeurer. Ils étaient traités de « cosmopolites sans racines ». Les purges furent conduites par Jdanov qui mourut soudainement en 1948. En 1952, une purge commença contre les Juifs dans les postes administratifs et de direction. La presse soviétique affirma que ces Juifs étaient liés au sionisme.
Staline utilisa plus tard la mort de Jdanov pour accuser des docteurs juifs de l’avoir tué – le dénommé « complot des blouses blanches » –, et de préparer le meurtre d’autres dirigeants soviétiques incluant lui-même.
En 1951, le chef du part communiste tchèque, Rudolf Slansky, fut limogé pour « activités contre l’Etat ». L’année suivante, lui et treize autres furent jugés comme trotskistes et sionistes. Onze furent pendus. Les Juifs d’outre-mer furent aussi impliqués dans une conspiration sioniste de grande ampleur avec Israël et les USA au centre – incluant « le nationaliste juif » et ministre français des Colonies, Georges Mandel [2] ; et Moshe Pijade, l’« idéologue juif titiste » en Yougoslavie. Slansky fut décrit par la presse stalinienne comme étant « un sioniste par sa nature même ». De telles actions dans l’appareil soviétique contre les Juifs en tant qu’agents sionistes continuèrent jusque dans les années 60, particulièrement en Tchécoslovaquie et en Pologne (Paul Lendvai, Anti-Semitism in Eastern Europe, 1971).
En février 1953, Staline autorisa la construction de camps de concentration au Kazakhstan, en Sibérie et dans le Nord arctique. Les Juifs soviétiques devaient y être déportés. Considérant les sionistes et les USA comme étroitement liés, Staline envisageait aussi une offensive atomique contre l’Amérique.
Staline assassiné par Beria
Pourtant, en mars 1953, seulement quelques semaines avant le procès des docteurs accusés dans le « complot des blouses blanches », Staline s’effondra juste après avoir dîné avec Beria, Khrouchtchev et deux autres membres du Politburo. Sa mort fut annoncée quatre jours plus tard, comme étant due à une hémorragie du cerveau. Pourtant le rapport des docteurs, qui n’a été révélé que récemment, atteste que la cause fut une hémorragie de l’estomac, suggérant un empoisonnement.
Le chef juif de la police secrète de Staline, Beria, semble avoir été la figure centrale dans la mort de Staline. Les gardes de Staline avaient été renvoyés par l’un des hommes de Beria. Quand Staline fut finalement découvert gisant sur le plancher, Beria fut appelé et maintint que Staline était seulement endormi. Vingt-quatre heures plus tard, Khrouchtchev fit venir les docteurs. Même à ce moment, Beria avait encore peur de Staline, vomissant sa haine puis restant prostré suivant l’état de conscience de Staline. Beria resta à le veiller et quand Staline mourut quelques jours plus tard, Beria ressortit rayonnant de joie.
Sergo Beria, le fils de Lavrenti Beria, déclare dans une biographie que son père avait toujours détesté Staline. Il raconte que son père faisait allusion à un assassinat.
Beria craignait de faire partie de la prochaine purge ; un de plus dans une longue série des chefs juifs successifs de la police secrète.
Molotov rappela qu’alors que lui et Beria se tenaient sur la Place Rouge pour faire l’éloge funèbre de Staline, Beria se tourna vers Molotov et dit : « Je l’ai supprimé ».
Après la mort de Staline, Beria qui était le chef de l’énorme appareil policier tout comme celui de l’énergie atomique, préparait une prise du pouvoir. L’armée soviétique sous le commandement du maréchal Joukov l’exécuta.
Quant aux rumeurs continuelles concernant Staline, son arrière-petit-fils commente :
« …De telles histoires (il y en a beaucoup ; vous devriez regarder les journaux de la période de la ‘perestroïka’ !) furent inventées pour une raison : pour discréditer son nom et distraire l’attention du peuple loin du sujet principal : le combat de Staline contre l’invasion sioniste de la Russie et des autres nations unies à elle. »
Kerry Bolton
Notes :
[1] Sous le IIIe Reich, les mères de famille « méritantes » étaient honorées par une décoration, que l’humour populaire qualifia de « Kaninchen Order » (« Ordre du lapin »). (NDT)
[2] Il s’agit visiblement d’une erreur de l’auteur. Georges Mandel fut ministre des Colonies de 1938 à 1940, et était effectivement le chef de file de la tendance belliciste dans l’état français ; il fut exécuté par la Milice vichyste en 1944. Les commentaires précités de la presse soviétique peuvent avoir été faits après le Pacte germano-soviétique (août 1939). Ou bien l’auteur de cet article parle bien de l’année 1952, mais a confondu Mandel avec quelqu’un d’autre. (NDT)
Article publié dans la revue néo-zélandaise « Western Destiny », N° 36, août 2004.