Le programme d’Unité radicale

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Pourquoi combattons-nous au crépuscule du XXe siècle ? Quel avenir voulons-nous pour la France ?, pour l’Europe ?, pour nos enfants et pour ceux qui nous sont chers ?

Ces questions trouvent dans les lignes qui suivent un début de réponse. Un début seulement, car les militants qui ont créés Unité radicale n’ont pas d’idées figées et de réponses toutes faites. S’ils savent clairement ce qu’ils refusent, ils ne prétendent pas détenir les seules solutions. Ils apportent des propositions que la mouvance radicale et populiste peut partager ou discuter. Le débat est ouvert, de celui-ci sortiront nos orientations politiques pour un siècle nouveau …

Le programme d’Unité radicale peut être résumé en trois parties et en dix points :

A – Pour la France dans le monde

Notre combat est avant tout un combat pour la nation. Sans nation nous ne sommes rien et seule la nation nous permet de connaître la liberté et le bien-être social. Il convient donc de se battre pour notre indépendance nationale, pour une politique étrangère juste et pour une armée à la fois offensive et défensive.

1 – Pour une France libre dans une Europe forte

Comme a pu l’écrire Charles Maurras : « De toute les libertés, la plus importante est l’indépendance de la patrie ». Or la France engluée dans les rets de traités internationaux et européens d’inspiration mondialiste à renoncée a d’importantes parties de son indépendance.

De surcroît la construction européenne, tout en obérant notablement notre indépendance, n’a pas même permis, faute de volonté politique, de réaliser une troisième force entre l’ex-bloc soviétique et les USA, et s’est limitée à n’être qu’une construction économique prête à s’ouvrir à des États non-européens (Turquie par exemple).

La France doit retrouver son indépendance et le contrôle de ses frontières, ce qui revient à remettre en cause tant le traité de Maastricht que les accords de Schengen.

Mais l’Europe est dans le même temps une nécessité et une réalité géopolitique. L’indépendance est étroitement liée à la puissance et celle-ci, pour les États, est proportionnelle à la taille et à la population. Une nouvelle politique européenne doit donc conduire à construire cette fois un Empire Européen ouvert à l’Est et à l’Eurasie, et non plus un supermarché, annexe européenne de Washington.

2 – Pour une politique internationale indépendante

La France n’a plus une politique internationale totalement indépendante. De grands groupes financiers ou des lobbies qui peuvent influer sur l’équilibre de notre monnaie ou sur notre économie, le FMI, l’OTAN ou l’ONU, des accords et traités internationaux, imposent des décisions souvent contraires à nos intérêts réels et réduisent à la portion congrue notre indépendance nationale.

Le devoir d’un État digne de ce nom est de regagner la plénitude de celle-ci et de redonner à notre nation un rôle de premier plan dans la politique mondiale.

Cela ne peut passer que par un retrait des institutions internationales inutiles et que par un découplage d’avec l’économie mondiale.

La France doit retrouver son influence « gaullienne » dans le tiers monde et en particulier le contrôle de ses « terres réservées » qui correspondent  à son ancien Empire. De même une nouvelle politique de la francité et de la francophonie s’impose.

Par ailleurs, de nouveaux rapports économiques devraient être recherchés et basés sur des accords réciproques et sur une autarcie des grands espaces au niveau européen.

3 – Pour une défense nationale au service du peuple et de la nation

La paix n’a jamais été éternelle et seule une nation qui peut se défendre a une existence réelle. Or la France a, de facto, renoncé à avoir sa propre défense nationale pour ne plus se positionner que comme une armée de supplétifs du Nouvel Ordre mondial (intervention dans l’ex-Yougoslavie, en Irak, en Somalie, etc.). Elle se condamne ainsi à ne plus pouvoir réellement défendre tant ses positions diplomatiques ou économiques que son propre territoire.

Un projet nationaliste de défense doit passer par une armée de métier forte et dotée de moyens importants, appuyée par un peuple en arme. D’où la nécessité de mettre fin à la période de vache maigre que connaît notre armée et de lui redonner un budget conséquent lui permettant tant de se doter des nouvelles technologies de défense, que de forces traditionnelles professionnelles fortes et entraînées. D’où aussi la nécessité de rétablir la conscription pour une période courte mais dense, suivie de rappels de réserve réguliers. Enfin, le danger toujours possible d’une conflagration nucléaire, ainsi que la sophistication des nouvelles armes (armes biologiques et chimiques, ainsi qu’armes nucléaires de la dernière génération), et la possibilité de nouvelles formes de terrorisme pouvant utiliser celles-ci, imposent la mise en place d’une défense civile dont la France n’a jamais su se doter.

B – Pour le peuple de France

Une nation n’est rien sans un peuple. Un peuple n’a d’existence que si il est homogène ethniquement et culturellement, et que si il connaît la paix et la solidarité sociale. Tout cela est remis en question par les deux périls majeurs de notre fin de siècle : l’uniformisation culturelle et les déplacements massifs de population. Deux phénomènes que nous devons combattre sans trêve.

4 – Pour la défense des travailleurs français et européens

Ce ne sont pas les rentiers du capital qui souffrent de la mondialisation et de l’immigration, mais ceux qui travaillent. La mondialisation entraîne les délocalisations et le chômage, l’immigration tire les salaires vers le bas et s’apparente à un néo-esclavagisme, elle contribue au déséquilibre de la Sécurité sociale (donc à de moins bons soins) et elle contribuera demain au naufrage des Caisses de retraite.

Défendre les travailleurs français et européens, passe donc par lutter contre la mondialisation et contre l’immigration.

S’il faut remettre en cause la plupart des accords économiques mondiaux, il faut dans le même temps fermer les frontières à l’immigration de main d’œuvre et pratiquer une préférence nationale et européenne. De plus des taxes spéciales doivent frapper ceux qui emploient des immigrés et sanctionner très sévèrement les exploiteurs d’immigrés clandestins.

Quant à la limitation du temps de travail et à l’avancement de l’âge de la retraite, ils doivent être laissés à la discrétion des salariés par des accords d’entreprise et ne pas être imposés de manière contraignante par un État interventionniste.

5 – Pour une culture enracinée

Il n’est pas de peuple, il n’est pas de nation, sans culture ni racines.

Or celles-ci sont, par la massification et la mondialisation, remises en cause dans leurs fondements mêmes. L’anglais comme esperanto, la sous-culture « californienne » comme seule culture mise en avant, le melting pot et le métissage culturels liés à l’immigration et sans cesse promus par nos dirigeants, etc., tout concourt à la mort des cultures régionales, française et européenne.

Une réappropriation et une défense de notre culture passent par une réglementation et un contrôle strict des mass médias, par une loi linguistique rendant au français toute sa place, par un soutien aux langues et cultures régionales, par une affirmation des racines européennes de nos peuples et de nos cultures.

Mais la défense de la culture c’est aussi la défense d’un cadre de vie ancestral. Donc la défense des paysages et des modes d’exploitation traditionnels de la terre et de l’eau, la défense  de la biodiversité animale et végétale, la défense des sports et modes de vie traditionnels, etc.

6 – Pour la loi et l’ordre

Dans de nombreux quartiers, parfois dans des villes entières, l’insécurité règne et est majoritairement le fait de bandes allogènes. Cette insécurité touche principalement les français d’origine modeste et aux revenus faibles ou moyens, les riches eux pouvant payer pour leur sécurité …

Il est inadmissible que les forces de l’ordre renoncent trop souvent à faire leur travail et que les juges – par fatalisme ou par idéologie – renoncent à poursuivre. Il est inadmissible aussi qu’une criminalité, largement importée et non sanctionnée, s’exerce à l’encontre de nos nationaux.

Rétablir la loi et l’ordre dans les banlieues, et ailleurs, s’impose. Les allogènes ayant commis des crimes ou délits doivent non seulement être sanctionnés, mais aussi expulsés. Tandis que des peines spécifiques pour la récidive et des types de sanctions familiales doivent être établies.

Le trafic de drogue doit être réprimé de manière accrue sans tenir compte des doses ou du type de drogues revendues. Des peines de sûreté automatique devraient être établies en matière de trafic de stupéfiant.

La criminalité économique mérite une répression alourdie et effective et non pas des atermoiements et de la poudre aux yeux comme l’affaire Tapie en fut un exemple.

Mais avant tout il faut redonner de nouvelles valeurs à la société et que l’être redevienne plus que le paraître ou l’avoir.

C / Pour de nouvelles institutions : vers une sixième République

La cinquième République a fait son temps. Grippée par la cohabitation, bousculée par la montée électorale des forces nationales, menacée par les scandales, elle ne fait que se survivre en se délitant. Régime de moins en moins démocratique la cinquième République se meurt sans gloire. Il faut lui porter le coup de grâce pour que naisse une sixième République au service du peuple et de la nation.

7 – Pour une véritable démocratie

La démocratie représentative a abouti à confisquer le pouvoir au peuple pour le confier à une nouvelle classe de politiciens professionnels, étroitement liés au monde de l’argent et aux lobbies. Le combat des nationalistes radicaux doit viser à redonner le pouvoir au peuple et à rendre son véritable sens au mot démocratie.

Cela doit notamment passer par la généralisation des élections à la proportionnelle (sans pourcentage minimum ni prime majoritaire) ainsi que par la possibilité de référendum d’initiative populaire locaux, régionaux ou nationaux.

Une stricte interdiction du cumul des mandats doit aller de pair avec une interdiction des fonctions électives pour un certain nombre de professions dont l’exercice peut mettre en cause l’indépendance des élus.

8 – Pour une justice indépendante

Pour une large part politisée, l’institution judiciaire n’est plus indépendante des modes, des idéologies et de l’État. Ses condamnations ne sont plus justes et tendent à frapper plus durement les nationaux que les immigrés, les braves gens que les politicards, etc.

Il faut redonner son indépendance à la justice. Cela passe par l’interdiction de l’appartenance à toute organisation partisane (syndicat, parti ou association) sous peine de radiation, par un renforcement de l’indépendance par rapport au ministère de la justice, par une réforme idéologique de l’École nationale de la magistrature et par une plus grande facilité pour invoquer la « suspicion légitime » et une éventuelle délocalisation du procès ou la révocation des magistrats dans toutes les affaires à connotation politique ou idéologique.

9 – Pour un nouvel enseignement

En constante régression de niveau, notre enseignement national est aussi de plus en plus totalitaire. Il ne vise plus tant à apporter un savoir qu’à transmettre les valeurs de la société dominante. Véritable secte de l’Ordre du temple scolaire le monde enseignant participe, dans sa grande majorité de son plein grès, à la police de la pensée et à la normalisation de notre société.

Fabrique de ratés et de chômeurs le Ministère de l’éducation nationale amène bien la quasi-totalité des jeunes d’une tranche d’âge au bac, mais pour les mettre dépourvus de formation sur le marché de l’emploi ou les laisser s’engouffrer dans les facultés dans des filières engorgées et sans perspectives.

Il faut redonner à l’enseignement sa valeur et sa neutralité.

Sa valeur en remettant l’accent sur l’acquisition des connaissances, sur la sélection par le travail et les résultats, sur une formation professionnelle précoce. Sa neutralité en interdisant les syndicats politisés et en ne permettant que l’existence de structures corporatistes, en créant une structure étatique visant à contrôler la neutralité des cours et des matériels utilisés.

En ce qui concerne l’Université, elle doit revenir un lieu de formation sélectif offrant des débouchés professionnels. Une réduction drastique du nombre des étudiants et une sélection à l’entrée s’imposent donc, ainsi que le développement de filières courtes étroitement liées au monde du travail (du type IUT ou BTS).

10 – Pour une nouvelle fiscalité

Profondément injuste, la fiscalité française touche principalement les revenus du travail des salariés, artisans et entrepreneurs, alors que les trusts capitalistes et les agioteurs bénéficient de conditions préférentielles. En clair on impose plus le revenu du travail que celui du capital.

Il faut mettre fin à une telle situation. Abolir les avantages accordés aux trusts, aux capitalistes et aux opérations de bourse, et dans le même temps réduire réellement l’imposition des français au travail. La TVA, impôt sur la consommation particulièrement injuste puisqu’il frappe aussi bien les pauvres que les riches doit être supprimée.

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