Votre groupe existe depuis combien de temps ?
Le groupe Aquila Popularis existe depuis une petite année maintenant.
En effet, à la fin de l’année 2022 des militants niçois issus d’expériences diverses dans la mouvance patriote et identitaire ont voulu redonner un cadre stucturé et sérieux à tous les esprits rebelles qui veulent combattre les ravages de la mondialisation qui s’illustrent dans nos rues. Nous voulons revivifier le militantisme de terrain, agissant dans le réel et enraciner dans la durée une base communautaire solide à Nice et ses environs.
Possède-t-il un local ou pas ? Y a-t-il véritablement un intérêt ou pas à en avoir un ?
Nous n’avons pas encore de local militant à proprement parler mais nous disposons de salles de réunions et de conférences pour recevoir nos militants et sympathisants. Dans le long terme, nous espérons pouvoir investir dans un local car il est essentiel pour qu’une véritable vie militante s’épanouisse.
C’est la première brique de l’édifice communautaire et premier acte d’enracinement. Le local est la maison commune de tous les réfractaires d’une société individualiste. Il est un espace de liberté, de formation et de communion.
Quelle est votre présence sur la toile ?
Nous avons créé un compte Instagram et Telegram depuis nos débuts et avons une page Facebook dorénavant.Nous devrions également investir Twitter.
Nous comptons accentuer notre communication via les réseaux sociaux. Quoi que l’on puisse penser, les réseaux sociaux sont des outils de diffusion d’idées et d’informations incontournables.
Si l’on devait vous classer devrait-on écrire : national-catholique, NR ou identitaire ? Ou un mixte de tout cela ?
Effectivement, à la vue des parcours sensiblement différents des animateurs d’Aquila Popularis et des adhérents, nous sommes une synthèse de tout cela et de bien d’autres choses encore !
Nous ne sommes pas dogmatiques mais nous sommes toute fois intransigeants sur certains principes par souci de cohérence.
Nous sommes par exemple pour la justice sociale et critiques du libéralisme car on ne peut pas à la fois se faire défenseurs du peuple et faire la promotion d’un système qui provoque la guerre de tous contre tous, si nous devions faire référence à Jean-Claude Michéa.
Etes-vous pro-Russes ou pro-Ukrainiens ? Ou ni l’un ni l’autre ? Et pourquoi ?
Pour raccorder avec la question précédente, nos affinités et formations politiques diverses font qu’il nous est impossible de répondre d’une seule voix à cette question.
En effet, les cadres d’Aquila Popularis ont des avis différents sur ce sujet, mais ce qui au premier abord pourrait être interprété comme une « faiblesse » nous le considérons comme une force pour notre groupe : dans une démarche unificatrice nous dépassons nos désaccords sur certains sujets, dont l’opération militaire spéciale menée par la Russie en Ukraine.
Vous trouverez au sein d’A.P. des soutiens d’un camp comme de l’autre, et il nous arrive d’en débattre, mais face aux temps difficiles qui s’annoncent, notre volonté première est de se poser en fédérateurs.
Moult sujets sur lesquels nous n’avons aucune prise dans le réel sèment la discorde dans nos mouvements depuis trop longtemps. C’est pourquoi nous privilégions la réflexion et l’action dans les domaines où nous pouvons agir concrètement ici et maintenant.
Il y a cependant un point sur lequel nous sommes unanimes : que la Paix revienne au plus vite en terre d’Europe !
Quelle est la sociologie et l’échelle des âges de vos militants ?
A ce jour, la plupart des membres d’Aquila Popularis sont des étudiants et des jeunes travailleurs mais nous avons également parmi nos rangs des militants plus âgés et plus expérimentés
Quelles sont les actions passées dont vous êtes les plus fiers ?
Du fait de notre récente création nous n’avons pas pléthore d’actions mais nous avons pu tout de même mobiliser dans le milieu patriote à l’aube de la création d’Aquila Popularis.
Que ce soit pour manifester notre colère envers le laxisme judiciaire après l’événement tragique d’Axelle Dorier, ou bien au travers d’une belle action menée contre un rassemblement soutenant les migrants, nous avons été sur tout les fronts. Banderole imparable en mains: gauchistes, patronat, même combat ! Nous avons profité de cette dernière intervention afin de distribuer un tract argumenté dénonçant ces complices de la mondialisation capitaliste, qui fût d’ailleurs plutôt bien reçu auprès des passants.
Quel est le niveau de répression de la justice et des antifas auquel vous êtes exposés ?
Aucune pour l’instant et nous comptons bien ne pas donner le bâton pour se faire battre en prenant soin de mener nos actions sérieusement et de façon constructives.