Pour une révolution culturelle chez les nationalistes

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Texte d’une conférence non datée (années 2000 ?) d’Hervé van Laethem alors dirigeant du mouvement belge Nation.

S’il y a bien une chose que les bourgeois n’aiment pas, c’est faire leur révolution culturelle. Raison de plus que les nationalistes-révolutionnaires n’hésitent pas à faire la leur

“C’est la loi des pays conquis que rien ne doit jamais secouer la torpeur de la horde esclave”

Cette citation de Céline illustre à merveille, le propos de cet article.

Nous pensons en effet que le système politico-économique qui règne actuellement dans toute l’Europe maintient nos populations sous son emprise par un savant mélange d’assistanat économique et  de “ lavage de cerveaux ” médiatique.

Or aujourd’hui, on constate deux grandes tendances dans la mouvance nationale : celle des partis de la loi et de l’ordre. C’est à dire ceux qui ne veulent en fait que plus de policiers et moins d’immigrés mais qui ne mettent pas le système libéral et bourgeois proprement dit en question. Je pense aux partis nationaux “ institutionnalisés ” tels le Vlaams Blok. C’est cette tendance qui semble, pour l’instant, avoir le vent en poupe sur un plan électoral.

L’autre tendance, dite nationaliste et révolutionnaire, dénonce l’ensemble du système libéral qui paraît comme étant le plus corrompu de tous les temps, et prétend que les problématiques de l’insécurité et de l’immigration ne sont pas les seules qui menacent notre population et qu’il faut radicalement changer cette société qui n’est plus basée que sur le fric et la consommation.

Cette seconde tendance, dans laquelle, nous nous reconnaissons évidemment est sans doute encore minoritaire mais est la seule à défendre une complète conception du monde. Et comme tout le sait qu’on ne lutte bien que quand on sait pourquoi on le fait…, nous avons pensé nécessaire de produire ce texte qui donne une meilleure image de cette “ conception du monde ”. Quitte à bousculer des idées reçues et “ petites bourgeoises ”.

Nous le faisons pour encore mieux outiller les militants mais aussi pour éviter tout malentendu et nous marquer sans complexes comme nationalistes radicaux et populaires.

Immigration

Nous sommes évidemment opposé à ce phénomène et a tous les excès qu’il amène. Et ceci sur un plan social , financier, sécuritaire mais aussi identitaire . Mais nous ne confondons pas tout. Nous pouvons être sensible aux problèmes de l’immigration, qui n’est pas que musulmane d’ailleurs, sans être opposé au monde arabe dans son ensemble. Monde arabe qui pourrait, d’ailleurs, sur des bases précises, être un allié d’une Europe nationaliste. Nous ne nous étendrons en tous cas pas plus sur les sujets de l’immigration ni de l’insécurité, nos positions là-dessus étant bien connues.

Notre conception de l’identité

Le processus de décadence d’une population est largement favorisé par un phénomène de perte de son identité, qu’elle soit flamande, wallonne ou européenne en général.

Et cette perte d’identité est provoquée par la tentative de mise en application du dogme multiculturel qui est une dangereuse utopie.

Nous croyons que cette société multiculturelle que l’on essaie de mettre en place, en favorisant l’American Way of Life et toutes les contre valeurs qu’elle représente,  n’a comme seul but que de créer à terme une masse métissée de producteurs et de consommateurs qui, ne possédant plus de caractère national, ne fera qu’obéir aux décideurs qui ne sont déjà plus politiques mais bien économiques.

Ceci dit, le terme identitaire ne doit pas non plus être utilisé à tort et à travers. Défendre le concept d’identité, c’est aussi défendre celle des autres. La notion identitaire ne doit pas être un fourre-tout où les frustrations de toute sortes se retrouvent exprimées.

Etre militant identitaire ne doit pas signifier : mépriser l’autre. Un militant identitaire doit être pour une Europe européenne comme il doit être pour une Afrique aux Africains et pour un monde arabe aux Arabes. En tant qu’identitaires, nous devons nous interdire de, par exemple, condamner une religion pour ce qu’elle est. Nous ne devons pas lutter contre l’Islam pour ce qu’il est mais simplement lorsqu’il manifeste des menées impérialistes sur notre sol européen. Pour le reste, si les femmes afghanes portent leur traditionnel voile en Afghanistan, c’est leur affaire et nous n’avons pas à nous mêler de traditions ancestrales.

Peu m’importe qu’un bourgeois de l’ UMP en France ou du MR en Belgique soit un admirateur de la Grèce Antique car le modèle de société qu’il défend aujourd’hui est aux antipodes de nos valeurs. Comme l’est d’ailleurs le modèle de société défendu par certains partis de “ droite nationale ”. On a beau aimer le paganisme, s’habiller “ en germain ” et néanmoins défendre le néo-libéralisme. Ce sont ces dérives que nous devons éviter car notre conception de la politique, c’est aussi défendre un type de société, indépendamment du facteur “ racial ”. J’imagine facilement que certains bourgeois apprécient moyennement l’arrivée de populations allogènes aux abords de leurs beaux quartiers. Cela suffit-il pour en faire des nationalistes ? Nous en doutons.

De plus aujourd’hui, on a beau se lancer des salutations polaires, il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui le must pour la jeunesse scandinave, par exemple, est de s’accoupler avec une personne d’origine extra européenne. Alors que les résistants irakiens, eux, tuent les soldats américains qui violent leurs femmes.

Soyons donc modestes et bien conscients qu’aujourd’hui, nous n’avons guère de raisons de regarder de trop haut les autres peuples.

Notre engagement contre l’impérialisme américain

Nous ne sommes pas seulement opposés à la manière de vivre américaine, nous sommes aussi opposés à son hégémonie mondiale et à ses comportements impérialistes.

Et ceci n’est pas du romantisme ni se tromper de guerre. En effet, les actes qui se passent ailleurs dans le monde influent parfois directement sur notre vie et cela va sans doute s’aggraver avec la globalisation.

Se mêler de ce qui se passe loin de chez nous, ce n’est pas rater l’essentiel. Au contraire, c’est se battre sur des avant-postes pour éviter que les conséquences n’en découlent chez nous.

C’est pourquoi, nous dénonçons l’impérialisme US, qu’il soit militaire (ce qui est arrivé hier avec la Yougoslavie et le Kosovo peut arriver demain à Droixhe, Schaerbeek ou en banlieue parisienne), économique (les USA ont engagé une véritable guerre contre les agriculteurs et les produits européens) ou culturel (le rap, les Mc Do et autres “ apports à la civilisation ”…)

Certains nationaux-libéraux vont même, par anti-islamisme forcené, à parler de nos “ frères de sang ” américains !!!

Nos frères de sang ? Lesquels : les latinos, les sino-américains, les afro-américains, les musulmans, les blancs qui s’agitent avec leurs camarades de couleur sur de la musique rap ? Où bien, parlent-ils de ces GI’s qui fréquentent de véritables camps de viols installées en Bosnie où sont prostituées de force des centaines de jeunes européennes de l’Est ? A moins qu’ils ne parlent des frères de sang qui ont tué des centaines de civils serbes (donc européens) dans les bombardements de 1999 pour défendre l’organisation mafieuse albanaise UCK.

Identitaires contre occidentalisme

Nous devons rejeter cette nouvelle offensive de l’occidentalisme qui utilise l’anti-islamisme comme il a utilisé, naguère, l’anti-communisme. A savoir, utiliser une menace réelle afin que les européens acceptent bon gré mal gré leurs maîtres protecteurs : c’est à dire les USA.

Nous poussant même parfois, par anti-islamisme, à accélerer encore nous même le phénomène d’intégration des populations immigrées (et donc accélerer le métissage de nos sociétés). En effet, ceux qui, dans les partis traditionnels, luttent par exemple contre le port du foulard à l’école le font, non car ils ont pris conscience du danger islamiste mais bien car cela freine leur volonté de voir notre société se métisser au plus vite. En effet, les couples mutliculturels se forment rarement avec des enfants élevés dans une stricte éducation musulmane. De plus, le port du foulard est un rappel, inacceptable pour certains, à toute notre société que ces jeunes proviennent d’un monde et d’une culture totalement étrangère à l’Europe. Méfions-nous donc d’apporter nous-même de l’eau au moulin de ceux qui veulent nous mélanger au plus vite.

Les identitaires doivent en fait avoir une conception globale du monde dont la ligne géopolitique ne doit pas être influencé par rapport à notre perception de l’immigration musulmane en Europe. Le problème de l’immigration et la menace islamiste en Europe est une chose. La politique internationale en est une autre. Nos prises de positions ne sont pas dictées par un racisme primaire mais bien par notre conception du monde. Si nous luttons pour rester les maîtres chez nous, nous pouvons comprendre ceux qui luttent pour être les maîtres chez eux.

Nous devons garder à l’esprit que l’ennemi n°1 sont et restent les USA qui ont toujours d’une manière ou d’une autre combattu l’Europe. En soutenant d’ailleurs, l’implantation des islamistes en Europe. On l’a vu en Bosnie, au Kosovo, et encore aujourd’hui par son jeu trouble avec la Tchétchénie.

En fait, les occidentalistes veulent qu’on aille se battre contre l’Islam à 10.000 km d’ici mais ont déjà accepté le principe d’une présence permanente de l’Islam en Europe.

Notre opposition au sionisme

Nous comprenons évidemment ceux qui, souffrant ici quotidiennement de l’immigration, arrivent à trouver les actions de l’armée israélienne sympathiques. Nous sommes bien conscients des souffrances que les excès de l’immigration provoque au sein de notre population et le danger que le métissage fait courir à l’identité de nos peuples. Et c’est bien car nous militons depuis des années en première ligne contre la politique d’immigration de nos gouvernements que nous avons le droit de dire qu’il ne faut pas mélanger les genres et les situations.

Et comparer ce qui se passe dans les banlieues belges ou françaises avec l’Intifada en Palestine est totalement faux et dangereux. Faux car si en Europe, on a à faire à des bandes de jeunes déracinés qui veulent imposer des no-man’s-land à la police pour faire tranquillement du “ business ”, il s’agit en Palestine de la révolte de toute une population qui se trouve sur sa terre et se bat pour qu’on lui reconnaisse ses droits légitimes.

Dangereux car en assimilant tout le monde arabe aux agissements (inacceptables) de certaines bandes multiculturelles en France ou en Belgique, on prend le risque que notre famille politique se retrouve une fois de plus le porte flingue de la droite sioniste. Ou du moins qu’elle soit assimilée à cela.

Il est bien évidemment certain qu’en aucun cas, on ne peut tolérer les bandes multiraciales mais aussi multicriminelles qui terrorisent certains quartiers et qui créent de véritables no-man’s land pour la police. Il faut bien évidemment les combattre avec la plus grande énergie.

Mais le problème quand vous dites ça, c’est que ceux qui crient le plus au racisme sont justement bien souvent ceux qui soutiennent l’Etat d’Israël.

Car souvent ceux qui crient « A mort les Arabes ! » LA-BAS, ce sont ceux qui font voter les lois antiracistes, qui font régulariser les clandestins et qui encouragent le métissage ICI.

Alors, nationaliste en Israël mais de gauche et antiraciste ici, tel est le double jeu que nous dénonçons et qui fait que nous ne nous sentons en aucun cas solidaire avec un Etat raciste en son propre sein mais qui prétend interdire aux autres peuples d’exprimer leur nationalisme.

Certains de notre camp ( ?) font des parallèles entre les agissements de Sharon et ce qu’on aimerait connaître dans nos propres pays en matière de maintien de l’ordre et nous disent que Sharon fait partie d’une droite nationale qui serait proche des valeurs que nous défendons.

C’est un peu vite oublier que la solidarité entre “ nationalistes ” que l’on nous propose est à sens unique. En effet, le fait que Sharon se revendique d’une droite sioniste musclée entraîne qu’il est soutenu en Europe par des groupes de droite sioniste de type “ Betar ” et “ Tagar ”. Et ces “ nationalistes ” là semblent, eux, ne pas avoir de remords à s’attaquer à des nationalistes européens.

Ainsi, nos “ amis de droite israélienne ” n’ont pas hésité à envoyer 8 membres de l’Oeuvre Française à l’hôpital lors d’une action commando lors de la fête de Jeanne d’Arc à Paris en 1988. Ainsi en 1990, lors du saccage d’une réunion traitant de l’écrivain nationaliste Saint Loup, les cogneurs sionistes n’ont pas demandé à leurs victimes (dont une vielle dame qui aura le crâne défoncée) si elles croyaient que l’immigration était leur premier problème. N’oublions pas l’attaque du Congrès du GRECE en 1980 (plusieurs blessés graves) par “l’Organisation Juive de Combat ”. Ni les vitriolages et autres agressions répétées dont ont été victimes les nationalistes français et belges de la part de cette droite israélienne “ effectivement musclée… ” .

Il n’y a pas que les groupes d’action sionistes à s’attaquer régulièrement aux nationalistes d’ailleurs: les publications, proches du Likoud, et qui paraissent au sein des communautés juives d’Europe Occidentale ne se gênent pas non plus pour attaquer les nationalistes dans de nombreux articles. De même, ce sont souvent les hommes politiques européens les plus pro-israéliens qui se font remarquer le plus dans le « show antinationaliste ”.

De plus, on ne peut se prétendre opposé à l’impérialisme US d’une part et soutenir la politique israélienne, d’autre part. Car l’impérialisme US et le sionisme sont intimement liés comme on peut régulièrement le constater.

En effet. Qui soutient sans faille l’état d’Israël ? Sinon l’impérialisme américain.  Ne nous trompons donc ni les uns ni les autres. Le sionisme, comme certains intégristes musulmans, ne sont que des instruments entre les mains de l’impérialisme et de ses manoeuvres hégémoniques. Les violences ethniques pratiquées contre des européens par les bandes multiraciales ou l’assassinat de jeunes palestiniens par l’armée israélienne relèvent tous deux de la même logique de destruction des peuples et de leurs identités.

Notre engagement sur les questions internationales

Certains disent que nous nous occupons trop de problèmes internationaux.

Selon nous, la solution de nombre des problèmes qui existent dans notre société doit être aussi cherché à travers une conception générale du monde. Par exemple, il faut savoir que la décadence de l’Europe et le métissage des peuples européens sont encouragés par les forces économiques US qui voient dans ces éléments, des moyens pour empêcher que l’Europe ne redevienne une force  et donc, un concurrent

De plus, on a pu constater lors de l’agression en Yougoslavie que l’autodétermination d’un peuple était devenue quasi-impossible tant la force militaire américaine était omniprésente et sans concurrence. On peut donc craindre qu’en cas de sursaut national dans nos pays, le même scénario se présenterait : intervention de l’OTAN pour “ protéger les minorités ”, etc…

Nous pensons qu’il s’agit donc d’une erreur stratégique de croire qu’un combat limité au plan national ou vaguement européen suffira à nous donner la victoire. Qui peut croire qu’un état européen devenu réellement nationaliste (je ne parle pas ici des nationaux-libéraux à la Haider ou à la Fini) ne sera pas asphyxié, voire agressé par le reste des états européens ou par l’OTAN. La seule chance de vaincre est d’œuvrer dans un cadre global. Che Guevara disait “ Pour vaincre, les USA, créons 2,3,10 Vietnam…”. Dans le même ordre d’idées, toute épine dans le pied de l’impérialisme est une bonne chose, aussi pour l’Europe. Et si cette petite blessure s’infecte comme c’est le cas en Palestine ou en Irak, c’est toujours bon pour l’Europe. En se mêlant de ce qui se passe là bas, nous pouvons aider à propager la gangrène à toute la jambe. En cela : oui, ce sont nos affaires aussi ! Comme la défense du peuple serbe l’était. Et comme toutes les actions qui visent à lutter contre l’impérialisme doivent être les nôtres.

La droite nationale

Mégret, Haider et Fortuyn ont été (pour certains) des espoirs…sans lendemain. En Italie, Gianfranco Fini mène une politique sous la houlette du bankster Berlusconi et en Flandre, le Vlaams Blok se pâme d’admiration pour la politique de Georges Bush.

En fait, on peut aujourd’hui parler d’une faillite idéologique des nationaux-libéraux et ceci au moment même où les nationaux révolutionnaires sont sortis du ghetto culturel et politique dans lequel, ils s’étaient souvent eux-même enfermés. Au moment aussi où nos idées, longtemps atypiques dans les milieux nationalistes (anti-impérialisme, combat social et identitaire, etc…) montent partout en force…

Régulièrement, lors de conversation avec des personnes appartenant à notre courant politique, mes interlocuteurs s’étonnent de mon aversion pour des individus comme l’italien Gianfranco Fini, l’autrichien Jorg Haider ou même le batave Pim Fortuyn. Ils me disent avec des trémolos dans la voix : « Pourtant, ils sont de droite… » Lorsque la remarque est formulée par des tenants de la « droite nationale », je peux encore comprendre. Mais ce genre de propos m’irrite nettement plus quand ils sont tenus par des gens qui se réclament de la mouvance nationale-révolutionnaire !

En effet, que signifie ce terme « national-révolutionnaire » ? Être national-révolutionnaire ne se limite pas à prendre le look « cuir-kheffieh » et à crier quelques slogans qui sonnent bien. Il s’agit aussi et surtout de rester dans une certaine ligne politique : anti-sioniste, anti-impérialiste, certes, mais aussi anti-libérale et anti-régimiste. Et il faudra bien un jour que nous allions jusqu’au bout de cette démarche sans craindre de mener une stratégie de rupture.

Osons affirmer que la droite est autant l’ennemie de la Nation que la gauche ! Même si cette droite prend l’apparence du nationalisme. Osons dire que l’on ne doit pas juger un mouvement « nationaliste » sur ses résultats électoraux, ni sur le fait qu’il exhibe quelques symboles régionalistes. Encore moins sur le talent de certains de ses dirigeants « caméléon » qui, selon leur public, tantôt adoptent la mise du politicien bon teint, tantôt chantent à tue tête des marches militaires d’une époque révolue…

Bien au contraire, jugeons les sur leur doctrine et leurs actes. Au sinon, nous courons le risque de jouer l’éternel rôle d’infanterie coloniale  au service d’une extrême-droite néo-libérale qui s’empressera de nous vendre pour son meilleur profit. Un peu à l’instar du nationaliste écossais William Wallace immortalisé par le film « Braveheart ».

Et tant pis si nous ne figurons pas sur les photos aux côtés des vedettes médiatiques du moment.. Ne vendons pas notre âme pour quelques éphémères glorioles. La chute de l’extrême-droite néo-libérale est inéluctable et déjà en partie avérée. Notre temps viendra . Préparons-le dès maintenant.

L’image

Nous devons  garder notre image de radicalité sans folkorisme, de dynamisme sans précipitation, de crédibilité sans recherche de la respectabilité à tout prix.

En effet, mettons-nous bien en tête que nous n’avons pas à être honteux d’être nationalistes et radicaux. Nos idées sont les bonnes et vous avez raison d’être des nationalistes. Notre combat, s’il est bien entendu légal, est aussi légitime !

Pourquoi sommes-nous contre le Système ?

Le système politico-économique ne veut qu’une chose : une société multiraciale ouverte au mondialisme et à la l’impitoyable loi du marché. On remarque d’ailleurs ici le consensus qui semble être devenu la réalité politique aujourd’hui : les partis « de gauche » défendent la loi du marché libéral et capitaliste tandis que les partis « de droite » accélèrent la dissolution de la fibre nationale et donnent des droits toujours plus étendus aux immigrés légaux ou clandestins.

Ainsi le monde des affaires gagne sur les deux tableaux : les affaires continuent et on accélère l’importation d’une main d’œuvre à bon marché.

Ce qui nous renforce dans notre conviction que derrière la gauche caviar comme derrière la droite saumon se cache le même ennemi : le grand capital apatride et vagabond. Et c’est ce qui nous différenciera toujours d’autres groupes nationalistes qui, conscients aussi que la maison brûle, veulent se contenter d’éteindre l’incendie (arrêt de l’immigration, plus de sécurité) alors que nous, nous voulons stopper les incendiaires !

Notre engagement social

Nous ne sommes évidemment pas gauchistes mais il est impossible de ne pas constater que la recherche d’un profit maximum pour quelques-uns (quelques « familles » financières) va à l’encontre de l’intérêt du plus grand nombre.

Sur le plan social, malgré une solidarité de façade, on est bel et bien en Belgique dans une société où les plus faibles sont écrasés (en particulier lorsqu’ils sont belges de souche).

Tous les mois, en Belgique, des milliers de minimexés ont de plus en plus difficiles à joindre les deux bouts. Tous les mois, des petites et moyennes entreprises luttent pour leur survie. Pendant que les multinationales pétrolières font des bénéfices astronomiques.

Et nos politiciens, restent sans réaction aucune, sinon nous taxer encore davantage. Sont-ils d’ailleurs encore autre chose que les concierges d’un pays devenu la propriété de grands groupes financiers ?

Notre engagement social est une révolte contre le modèle hyperlibéral que la gauche « caviar » au même titre que la droite « saumon » est en train d’imposer. Leur modèle de société, où seuls les plus forts économiquement survivent, est indigne des droits de l’homme dont nos politiciens se revendiquent pourtant si souvent. Le plus terrible exemple de cette société hyperlibérale est la société américaine qui, si elle est prospère au niveau de ses toutes grosses entreprises, connaît un des plus hauts taux de pauvreté au monde.

Mais nous ne croyons pas non plus à une société collectiviste et marxiste. Nous ne sommes pas de petits gauchistes en mal de lutte des classes. Nous appelons de nos vœux l’émergence d’une troisième voie politique et économique, entre le libéralisme sauvage et le socialisme destructeur des richesses et des libertés.

N’oublions pas non plus, les Petites et Moyennes Entreprises qui sont pénalisées par une fiscalité

et une réglementation du travail bien trop lourdes, pendant que les multinationales engrangent

des bénéfices démesurés. Ce qui ne les empêche pas de licencier dans le seul but d’agrandir encore ces bénéfices. En toute impunité, puisque nous le répétons, ce sont dorénavant ces forces économiques qui dictent leur conduite aux politiciens.

Nous ne voulons pas que le monde devienne un supermarché avec des peuples esclaves, juste bon à être des producteurs et consommateurs. Nous ne voulons pas d’un monde du bénéfice à tout prix, y compris au prix de la malbouffe, de la pollution et du dérèglement climatique.

Nous ne voulons pas d’un monde qui donnerait raison au proverbe indien disant : “ Pour faire des dollars, ils ont pollué la mer, Pour faire des dollars, ils ont tué les poissons dans les rivières, Pour faire des dollars, ils ont détruit les bois, Pour faire des dollars, ils ont tué les bisons, Et quand ils n’auront plus rien à manger ni à boire, ils s’apercevront que leurs dollars ne sert plus à rien… ”

Voici pourquoi, notre combat est aussi social.

Conclusion

Notre combat n’est pas vain, il est de toute éternité. Et même si aujourd’hui semblent triompher ceux qui ont fait le choix de la réussite électorale à tout prix, y compris à celui des principes ; nous continuons à croire profondément qu’à moyen ou long terme, cette stratégie amènera ces partisans du compromis à être balayés avec le système dans lequel, ils essaient aujourd’hui de s’intégrer.

Etre national révolutionnaire, c’est avoir conscience que  les gauchistes et bandes multiraciales ne servent que d’infanterie coloniale (vous savez, ces soldats qu’on utilise dans les armées coloniales pour se faire tuer à la place des dominants) à l’ennemi vrai, l’ennemi principal, qui est en coulisse et tire les ficelles.

Nous terminerons en citant un extrait de l’œuvre magistrale et toujours d’actualité que Dominique Venner écrivit en 1962 afin de tirer les leçons des erreurs de l’OAS (il avait été emprisonné pour activités OAS) et qui s’intitulait “ Qu’est-ce que le nationalisme – La méthode nationaliste ” et plus précisément la partie intitulée : “ Pour une critique positive ”.

La spontanéité laisse subsister le réflexe conditionné, arme n°1 du régime. Quelques concessions de surface ont tôt fait de désamorcer les révoltes. L’antidote aux réflexes conditionnés, c’est la conscience révolutionnaire. Elle immunise définitivement. Avoir une conscience révolutionnaire, c’est avoir compris le jeu du régime et renverser la table puisque les dés sont pipés. C’est l’éclat de rire opposé aux fariboles des charlatans officiels. Guéri, l’esprit libéré, tout devient clair et tout devient possible.

(…) Faire pénétrer ces deux idées très simples : “ le régime ment toujours – pas de solution sans destruction du régime ” et la conscience révolutionnaire est née. Cette tâche impérieuse est longue. Elle ne peut être entreprise qu’avec le support d’une doctrine révolutionnaire apportant l’explication complète et cohérente de tous les problèmes politiques.

Une doctrine comprise non comme un ensemble d’abstractions dogmatiques mais bien comme un gouvernail pour la pensée et l’action.

Si ce modeste texte peut aider à développer cette conscience révolutionnaire, il n’aura pas été écrit en vain.

Hervé Van Laethem

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