En face, une autre sorte de jeunesse, déjà barbare, déjà violente, déjà lobotomisée par les logiques de gang, de rivalité, de revanche et de violence ; une jeunesse qui, lorsqu’on lui refuse l’accès à une salle des fêtes où elle n’a rien à faire, revient avec des couteaux pour faire des morts et des blessés, la bave aux lèvres, la gorge injectée de sang à en devenir veineuse.
Lorsque ces deux jeunesses se rencontrent, c’est toujours la même qui sort les couteaux et toujours la même qui les prend dans le thorax. Et il en sera ainsi encore demain, la semaine prochaine et pendant des années tant que le rapport de force et les flux migratoires ne seront pas inversés.
Ces deux jeunesses vont se percuter de plus en plus et la nôtre n’est pas prête à encaisser le choc.
Parce que depuis des années, nos médias, nos politiques, nos artistes, nos profs d’écoles, de collèges et de lycées, en enfonçant leurs inepties progressistes, pacifistes, vivre-ensemblistes, antiracistes et castratrices dans les crânes de nos gosses ont fini par leur faire baisser la garde et les transformer en agneaux pendant qu’en face, déjà largement affranchie de ces autorités factices, une autre jeunesse a aiguisé ses dents et ses couteaux.
Nous avons été transformés en agneaux par 40 ans de lobotomie gauchiste. Les responsables sont connus, nous n’oublierons pas.
D’ici là, il faut refaire des hommes. Il faut que notre jeunesse se refasse une virilité, fasse du sport, apprenne à se battre, assume sa masculinité, porte ses cou*lles pour le dire familièrement. Laisser nos gosses se faire endormir par les discours castrateurs de Marlène Schiappa ou les chansons à la guimauve de Keen’V n’est plus une option.
Dans la France des années 2020, nous parlons maintenant purement et simplement de survie au sens strict.
Repose en paix, Thomas, 16 ans, enfant de France sacrifié.
Jonathan Sturel