Un 9 mai à Paris

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Nous étions nombreux ce samedi à Paris. Un journaliste de Libération ayant twitté que nous étions 500, nous savons donc que nous étions plus, soit 600 au moins. Beaucoup de jeunes, mais aussi un nombre non négligeable d’anciens parmi lesquels on reconnaissait d’anciens cadres dirigeants de Troisième voie et du GUD.

Le défilé en colonne et en silence s’apparenta à une longue marche mortuaire, à une marche commémorative comme en organisent nos amis transalpins.

Rue des chartreux, après une allocution et les trois appels « Sébastien Deyzieux ? Présent ! », les hommages silencieux sur le lieu du décès se succédèrent tandis qu’un drone de la préfecture de police surveillait tout cela !

Dans Libération, des voisins (réels ou inventés par les journalopes pour l’occasion ?), c’étaient plaints de la nuisance que leur occasionnaient nos manifestations annuelles. Il est un fait qu’ils étaient bien à plaindre : par un seul immeuble dégradé, pas une seule voiture incendiée, pas une seule poubelle brûlée les années précédentes, et il en fut de même cette année. On admettra que c’est inadmissible !

Quoi qu’il en soit ce 9 mai est une nouvelle date dans la réorganisation de la mouvance radicale, pour l’Europe, la jeunesse et la révolution.

Louise Michel

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