Une journée Européenne

Manifestation Espagne

Le 29 juin dernier et comme depuis plusieurs années, le mouvement nationaliste espagnol Alfonso 1, organisait dans son local de Gijon une journée européenne intitulée « Europa Juventud Revolucion ».

Pour cette édition, étaient invités le Blocco Studentesco pour représenter l’Italie et Des Tours et des Lys pour la France. J’étais invité à parler de la situation migratoire dans notre pays et comment les Français s’organisent pour y faire face.

En effet l’Espagne ne connaît pas – pour l’instant – une situation identique à la nôtre, aussi à l’évocation de chiffres et de faits se passant chez nous, j’aperçu sur certains visages des airs de stupeur et d’effroi.

Parce que nos idées doivent se traduire par des actes, une manifestation eut également lieu en centre-ville avec comme message : « l’Europe s’insurge contre la fatalité » accompagnée du symbole du mouvement Jeune Europe, soulignant le nationalisme européen porté par ce mouvement espagnol. Leur bibliothèque militante contient d’ailleurs – à la manière de l’entrée de la Casapound à Rome – un grand nombre d’auteurs européens tels que Jean Cau, Robert Steuckers, Dominique Venner, Nicolas Bombacci, Gabriele Adinolfi, Jean Raspail, Corneliu Codreanu et bien d’autres.

Au-delà de son côté transfrontalier, cette journée fut également transgénérationnelle avec des participants allant d’une vingtaine d’années à plus de 70 ans, tous ayant milité dans diverses organisations de la droite radicale espagnole. Cette continuité m’étonne toujours quand je vois les difficultés que nous avons dans certaines villes en France pour faire le lien avec les générations précédentes, un militant de 30 ans étant chez nous souvent considéré comme un « vieux de la vielle » par les jeunes militants.

Espagnol et européen, « pour la Patrie et la Justice Sociale » comme l’indiquait le tricot de peau d’un militant, voilà comment je résumerais le vison que porte Alfonso I.

L’Europe politique, celle que nous appelons de nos vœux se réalisera tout d’abord à travers ces rencontres, ciment d’une véritable fraternité européenne. Travaillons à la faire vivre plutôt que de se contenter d’en parler. Aussi j’invite absolument tous les Français voulant découvrir l’Espagne à entrer en contact avec les camarades de Alfonso I, des hommes et des femmes très accueillants, d’une grande bienveillance et très engagés.

Alexandre Boumi

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