On le sait, la mouvance nationaliste-révolutionnaire, et plus largement le militantisme nationaliste de terrain est aujourd’hui en France largement dispersé, du fait de la répression. Si des initiatives inter-groupes existent, elles restent irrégulières, et longtemps les militants NR de France n’eurent comme occasion de rassemblement que le célèbre défilé du Comité du 9 mai. Mais voilà que depuis trois ans, une deuxième occasion annuelle de convergence des forces NR françaises rayonne : le forum de Lyon Populaire.
Après une première édition en 2023 sur le thème de l’Implantation locale s’étant déroulée en plein Croix-Rousse, quartier lyonnais historiquement antifasciste, et une deuxième en 2024 portant sur le thème de l’Ecologie intégrale, les nationalistes lyonnais ont de nouveau ouvert les portes de la capitale des Gaules à leurs camarades et compatriotes. Encore une fois, c’est un thème malheureusement parfois délaissé par les radicaux de notre bord qui fût placé sous le feu des projecteurs : la Justice sociale.
Ainsi, ce sont plus de trois-cents militants et sympathisants qui convergèrent de toute la France en ce samedi 8 mars, pour une journée de formation et de camaraderie, placée sous l’égide de la défense de notre peuple. Sous l’oeil attentif d’un solide service d’ordre, c’est dans une atmosphère de joyeuse ébullition que les portes du forum furent franchies par un public aussi varié que souriant : aux côtés de militants ou d’anciens de la lutte, ce sont des familles, des artisans et des producteurs qui se joignirent au public.
Une fois arrivés, les participants purent déambuler entre les nombreux stands installés. D’abord, c’est le tissu nationaliste-révolutionnaire de terrain qui fût représenté, dans sa quasi-totalité : les camarades de Luminis (Paris), l’Oriflamme (Rennes), Novelum (Carcassonne), Clermont Non Conforme (Clermont-Ferrand), Aquila Popularis (Nice), du RED (Angers), de la Bastide bordelaise (Bordeaux), de la Ligue ligérienne (Nantes), du Bloc Montpelliérain (Montpellier), et d’Unité Sud (Perpignan) présentèrent ainsi tracts, autocollants, affiches, vêtements et livres, donnant lieu à un large partage de matériel militant. A leur côté, c’est l’initiative communautaire nationale-écologiste du groupe Vectos qui put mettre en lumière son travail. Furent aussi présents plusieurs producteurs, proposant leurs produits à la vente : vin, sirops, confitures et autres délices permirent aux amateurs de bons produits de soutenir la paysannerie française. Le Drapeau Noir, boutique nationaliste reversant ses bénéfices aux camarades faisant face à des frais de justice, pût vendre en nombre ses vêtements, drapeaux et divers accessoires. Enfin, de nombreuses initiatives intellectuelles vinrent compléter le tout : aux côtés des incontournables éditions Kontre-Kulture, la revue Rébellion OSRE, familière du combat antilibéral, présenta ses livrets et magazines. Le laboratoire d’idées Megamachina proposa ses affiches et carnets anticapitalistes, et l’Institut Georges Valois, ayant fait du combat social son cheval de bataille, vînt compléter le tout avec ses divers livrets. Évidemment, deux larges stands lyonnais furent installés. Le stand Lyon Populaire pût proposer à la vente les nombreux livrets de formation du cercle François Duprat, ainsi que les nouveaux autocollants du mouvement, largement remarqués. A côté de celui-ci, le stand de la Jeunesse Lyon Populaire ne désemplit pas, épuisant même complètement son stock de nouveaux t-shirts !
C’est donc devant des stands aussi nombreux que variés que se pressèrent les participants, entre les différentes interventions. Celles-ci, au nombre de huit, explorèrent le thème de la Justice sociale à travers le prise du nationalisme, tout au long de la journée. En effet, si les questions purement identitaires sont capitales, le combat social ne saurait être délaissé par les nationalistes-révolutionnaires. L’Etat NR se devra d’assurer la juste rétribution de chacun de ses citoyens : c’est cette conception, ses origines, et ses futures et contemporaines applications concrètes qui furent développées.
Ainsi Ducambre, membre de Megamachina, ouvrit le bal en offrant une perspective nationaliste de la lutte des classes. Après lui, Thomas Louviers, président de l’Institut Georges Valois, témoigna des alternatives envisageables au capitalisme. Camille Mordelynch, contributrice à la revue Rébellion, démontra ensuite l’exigence de justice sociale induite par le Christianisme et le poids de celle-ci dans le Christianisme primitif, avant que Louis Alexandre, directeur de Rébellion, ne clôture la première session en évoquant les voies concrètes d’autonomie ouvertes aux opposants au système libéral.
Ces riches interventions furent tempérées par une pause de midi bien méritée pour les participants. Les militants Lyon Populaire mirent les petits plats dans les grands et travaillèrent sans relâche pour proposer à la buvette restauration et rafraichissements. Aux côtés de sandwiches à l’andouillette, c’est la gastronomie lyonnaise qui fût mise à l’honneur avec la confection de cervelle de canuts, de gratons, et la vente de tartelettes à la praline.
Après cela, la réflexion continua, avec des intervenants au plus proche du terrain. Après que François Delbousquet, ancien membre du Comité Lyonnais d’Action Nationaliste et responsable syndical, ait exposé les voies d’investissement du syndicalisme, ce sont respectivement un vigneron et un maraîcher qui explicitèrent la crise agricole actuelle, appellant à l’action. Enfin, Eliot Bertin, co-fondateur de Lyon Populaire, offrit une rétrospective de la grande révolte populaire des Gilets Jaunes, au sein de laquelle les militants nationalistes-révolutionnaires furent impliqués.
Pour terminer l’événement, les bénévoles de la boutique du Drapeau Noir appelèrent les nombreux gagnants de leur tombola à venir récupérer leurs lots, clôturant la journée dans les rires.
Jusque tard dans l’après-midi, les nombreux participants venus de toute la France ne purent ainsi s’ennuyer. Nombre d’entre eux repartirent les mains pleines de beaux produits, et la tête pleine d’idéal… Malgré quelques tentatives d’intimidation des forces du régime, le forum pût se dérouler durant de longues heures sans que le moindre débordement, la moindre violence ne soit signalée. Lyon Populaire récolta ainsi des
fonds pour financer ses nombreuses actions à venir, et permit la réalisation de l’un des évènements nationalistes-révolutionnaires français les plus importants de ces dernières années, rappelant la longue tradition nationaliste de la capitale des Gaules.
Si la couverture médiatique locale et nationale, fidèle à elle-même, se vautre dans les approximations pour tenter de discréditer l’initiative de Lyon Populaire, les centaines de participants le savent : cette journée fût un succès sans tâche. L’ébullition politique provoquée par celle-ci est une pierre de plus apportée à la lutte, et disons-le, n’est que le commencement… jusqu’à la Victoire !
Ce succès nourrissant la flamme des militants de Lyon et d’ailleurs, ceux-ci sont plus déterminés que jamais, et travailleront d’arrache-pied pour le prochain rendez-vous.
A l’année prochaine…
–