Alors qu’en Palestine occupée, le Hamas lance une opération de libération nationale « déluge d’Al-Aqsa », il était prévisible qu’une partie du camp national français réagirait immédiatement de manière stupidement binaire.
Nous ne pouvons que défendre la volonté de ce peuple à être maître chez lui. Ceux qui dénoncent la violence des militants du Hamas ne dénonceront jamais les nombreux raids menés par Israël contre des populations civiles ces dernières années ainsi que les nombreuses attaques envers les chrétiens de Cisjordanie. L’armée israélienne n’a d’ailleurs pas attendu avant de répliquer d’une manière encore plus brutale contre les civils palestiniens.
Les conservateurs qui prennent le parti d’Israël sans aucune nuance, ne défendent pas un avant-poste de la civilisation mais un État terroriste qui déstabilise les nations souveraines du Moyen-Orient pour servir son agenda politique. Ceux qui hier attaquaient le gouvernement Al-Assad durant la guerre civile syrienne, fournissent aujourd’hui les armes de l’envahisseur azéri contre l’Arménine.
Pour autant, la réaction inverse de soutien inconditionnel à ce groupe de libération nationale coupable d’exactions contre les civils ne sont pas plus justifiables. En effet, ce dernier est avant tout un groupe djihadiste amalgamant sans distinction le colon israélien aux peuples occidentaux, tous ennemis de leur foi.
Tsahal comme le Hamas n’hésiteraient pas à nous faire subir ces traitements s’ils en avaient le besoin.
Qu’on le veuille ou non, les Palestiniens sont les gaulois réfractaires du monde arabe. Les nationalistes français doivent apporter leur soutien politique à cette lutte pour l’auto-détermination, et prendre exemple sur un peuple qui se défend pour son identité et sa souveraineté.
Voilà le drame qui arrive quand on force deux peuples incompatibles à cohabiter sur le territoire de l’un.
Du Vieux Lyon à Gaza, Intifa