Duprat et l’entité sioniste

duprat 2bis

Il est bon de rappeler, quelques heures après l’attaque entamée par le Hamas contre ce qui est communément nommé l’Etat d’Israël (et qui sera nommé ici l’Entité sioniste) ce que pensait François Duprat de cet Etat voyou né en 1948.

L’enseignant d’histoire-géographie avait consacré à ce sujet un très court article, si court qu’on peut plutôt le considérer comme un billet limpide, intitulé « Nous sommes contre l’Etat sioniste », publié dans le numéro 139 des Cahiers Européens, le 10 août 1976.

Voici ce qu’il écrit :

« (…) Nous sommes contre l’Etat sioniste pour deux raisons et non pour une seule :

-parce que cet Etat est fondé sur la spoliation et le vol, et parce que la France doit avoir une politique d’amitié avec les pays arabes ;

-parce que cet Etat est le bras séculier d’une force politique que nous avons à combattre dans notre propre pays. »

C’était l’avis de Duprat sur la question. L’essentiel est dit. Force est de constater que jusqu’en 2023, les NR n’ont pas renié cet engagement. A l’inverse de tous les abrutis et de tous les égarés innombrables qui se réclament de la droite dite « nationale », oui, nous voulons en finir, définitivement, avec cet Etat voyou.

Ajoutons aux deux raisons de Duprat une troisième : nous sommes contre l’Entité parce qu’elle a obtenu le soutien officieux de toute la classe globaliste (lequel n’est pas tout à fait le « sionisme » dont parle Duprat), ou au moins son indifférence. Ce qui, au vu du déséquilibre des forces, revient à accepter la victoire du plus fort.

S’il n’est pas question pour nous de soutenir quoi que ce soit contre des victimes innocentes, il n’est pas question non plus de tolérer encore les agissements de cet Etat criminel.

C’est dans les heures d’action que l’on peut distinguer qui est avec nous, et qui est contre. Plus que jamais, la nécessité de rompre définitivement avec une certaine droite « patriote » s’impose. Les amis de l’Entité, qu’ils soient de gauche ou de droite, d’extrême-gauche ou d’extrême-droite, sont nos ennemis. Pour toujours, à moins d’un miraculeux repentir. Et encore…

Qu’aucun d’entre nous n’oublie qui aura été aujourd’hui dans le camp des Palestiniens, et qui aura été dans le camp adverse.

L’heure viendra où les torts seront corrigés.

Vincent Téma, le 07/10/23 (vincentdetema@gmail.com).

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