Me raccrochant à de faibles espoirs, j’ai attendu le dernier moment pour entériner la tragédie qui s’est produite samedi dans les environs d’Arezzo et qui nous a arraché Franz Camillo Bertagnolli Ravazzi, ancien responsable des jeunes de l’Unione Socialismo Nazionale, puis militant du Fronte nazionale, fondateur de Casaggì Arezzo (qui a fusionné avec Gioventù Nazionale après la fermeture des sections locales de Casaggi) et qui s’est finalement rapproché de la Militia Christi en tant que sympathisant.
Je peux dire que ce fut un honneur de le rencontrer, car j’ai reçu son souhait de rejoindre Militia Christi il y a un peu moins d’un an.
Franz, malgré son jeune âge, 30 ans, avait derrière lui de nombreuses années de militantisme et d’engagement culturel, ce qui m’a amené à considérer son choix, accompagné du désir de commencer le chemin d’un catéchumène dans l’Église, comme particulièrement significatif.
Sa mort est survenue en tombant du pont Pratantico, à la sortie d’Arezzo. Malheureusement, les accidents sont fréquents sur ce pont en raison de l’absence de garde corps.
Il me faut donc prier avec ferveur pour l’âme de ce soldat politique que j’ai eu la chance d’avoir pour ami.
Au silence des condoléances réservées, opposons le souvenir priant et public d’un esprit aussi brillant qu’énergique, qui a combattu. Franz était et est « avant tout un militant » comme il me l’a dit tant de fois.
Un militant dont le combat passionné contre l’état actuel des choses doit être poursuivi avec gratitude et émotion.
Un militant pour lequel il faut prier afin d’alléger le poids intolérable de son absence physique.
Lorenzo Roselli