Notre Marx

duprat 2bis

Je suis né nationaliste. C’est François Duprat qui fit de moi le nationaliste-révolutionnaire que je suis toujours.

Mais d’abord il faut savoir de quoi l’on parle, car « il convient de se souvenir que le langage n’est jamais politiquement neutre » a écrit François Duprat [1].

Le peuple n’est pas une simple foule. Ce n’est pas la somme de tous les déracinés, tous les connards, tous les clodos qui se donnent juste la peine de franchir illégalement nos frontières pour, au mieux, profiter de notre système social et au pire, grossir les réseaux terroristes. Le peuple, c’est une communauté humaine basée sur un même socle ethno-anthropologique, partageant un territoire commun (la patrie, terre des pères) une histoire, une langue et une civilisation commune.

La nation, c’est le peuple des vivants, plus le peuple des morts, plus le peuple de tous ceux à naître. Le grand Nationaliste Afrikaner Jaap Marais a écrit : « le Nationalisme est au sein d’un peuple le contrat non écrit entre ceux qui sont morts, ceux qui vivent et ceux que la vie attend. ».[2] Le nationalisme est la doctrine politique qui fait de la nation la communauté prioritaire et dont l’objectif est le bien commun et l’altruisme social. Et le parti est la nation en formation de combat, l’avant-garde opérationnelle de la révolution nationaliste.

Je suis né nationaliste donc (dans une famille PSU) car, au plus lointain de mes souvenirs, j’ai toujours donné la prééminence au principe d’autorité sur le principe de liberté, et toujours ressenti le caractère primordial et fondamental du principe de diversité et de différenciation, toujours su que l’identité est pour l’homme aussi importante que l’oxygène et l’eau. Toujours choisi l’ordre contre le chaos, la forme contre l’informe, l’esprit contre la matière, l’être contre l’avoir, la lumière contre les ténèbres.

C’est au courageux mouvement nationaliste Ordre nouveau que je dois d’avoir rallié les rangs du nationalisme au printemps 1972, à l’âge de 14 ans, au moment de la percée en Italie du Movimento sociale italiano et de la campagne anti-gauchiste d’Ordre nouveau. Je l’ai fait à l’origine par réaction anti-gauchiste et haine de la décadence.

Immédiatement j’ai constaté que notre courant de pensée ne disposait pas d’un outil politique lui permettant, à l’exemple du MSI de l’autre côté des Alpes, de rallier les masses et de participer à la lutte pour la conquête du pouvoir. J’étais donc partisan d’un Front national dès sa gestation, puisqu’au même moment le mouvement Ordre nouveau, et particulièrement François Duprat et François Brigneau avaient mis en route sa formation. Depuis je me suis constamment passionné pour la construction du parti des nationalistes.

Au Lycée Renan de Saint-Brieuc j’avais rallié un petit groupe d’une demi-dizaine de lycéens nationalistes. Nous nous serrions les coudes pour défendre notre liberté de pensée et d’expression dans une marée de gauchisme post-soixante-huitard et de décadence. Nous lisions Rivarol et les publications nationalistes déposées à la librairie de Pierre Génie[3], qui constituait notre quartier général.

C’est ainsi que j’ai fait la connaissance des Cahiers européens. En avril 1974 je tombai sur le n°20 des CE, dont l’éditorial de François Duprat « Un Faire front instructif » dénonçait la trahison des dissidents du FN qui appelaient à voter pour Giscard dès le premier tour des élections présidentielles, plutôt que de soutenir la candidature de Jean-Marie Le Pen, à laquelle mes amis et moi-même nous étions ralliés avec enthousiasme dès son annonce en janvier. Pour moi notre camp devait participer à tout prix à cette élection, le résultat n’ayant aucune importance, il fallait occuper le terrain et se faire connaître des masses par tous les moyens. Duprat traduisait parfaitement ma conviction dans ce même numéro des CE où il écrivait : « En tout état de cause un organisme tel que le Front national doit subsister en tant qu’organisme politique, dans les combats qui s’annoncent. D’autant que les gens oublieront vite les résultats et se souviendront que Le Pen a été le seul à se battre au nom de l’opposition nationale, ce qui, dans une époque de forte personnalisation n’est pas un facteur négligeable »[4]. En gagnant dès 1974 la bataille de la notoriété, le Front national bénéficia de la percée qui survint dix ans plus tard et évinça ses rivaux.

Mon groupe de camarades lycéens et moi-même firent de notre mieux pour soutenir la campagne de Jean-Marie Le Pen, sans aucun moyen. À 16 ans, je bouillais de ne pouvoir voter… Je me flatte de lui avoir amené au moins une voix. J’avais tellement cassé les pieds de mon grand-père qu’il finit par me dire qu’au vu du mal que je me donnais pour mon candidat, il allait voter pour lui pour me faire plaisir car je l’aurais bien mérité. Notre candidat reçut 190 921 voix (0,74% des votes), la dernière étant celle de mon grand-père. C’est de cela que nous sommes partis, jusqu’aux 11 millions de voix et 33 % des votes de cette année[5]. Il faut parfois se poser et contempler le chemin parcouru.

S’en suivit chez nous une période de flottement où depuis Saint-Brieuc, il nous semblait que le Parti des forces nouvelles était plus dynamique pour défendre la cause. Parfois je lisais les critiques du PFN par Duprat dans les CE achetés chez Génie et je m’en irritais. Une fois je lui écrivis à ce propos et reçus une lettre de Laurence Duprat qui m’invitait à leur écrire une argumentation détaillée en faveur du PFN qu’ils s’engageaient à publier. Je me sentis encore trop bleu pour le faire. Bien m’en prit. À l’automne de 1976 nous avions constaté de visu, lors de visites à Paris, quelle pétaudière et quelle somme de trahisons représentaient le PFN. Que faire ? L’un de nous lança : « On passe au Front National ! ».

 La première chose que je fis fut de m’abonner aux Cahiers Européens et de prendre contact avec François Duprat. C’est ainsi que je devins un révolutionnaire. Mais de quoi parlons-nous ?

Être révolutionnaire c’est admettre que le système démo-ploutocratique libéral et son corollaire économique le capitalisme monopolistique ultra-libéral, libre-échangiste, consumériste et mondialiste n’est pas réformable, ni replâtrable ; il est contestable dans son ensemble et remplaçable intégralement car intrinsèquement pervers. Il est pervers car fondé sur l’hypocrisie et le double langage. Les mêmes qui nous servent des droits l’homme long comme le bras sont ceux qui délocalisent les usines chez les esclaves du tiers-monde. Les mêmes qui dénoncent les esclavages du passé sont les plus grands trafiquants de déracinés afro-maghrébins, trafiquant d’esclaves modernes, trafiquants de « migrants », main d’œuvre à bas coût destinée à faire baisser les salaires et diluer notre identité pour remplacer nos vieux peuples par une population docile, sans mémoire ni culture. Le système est pervers car il promeut la nouvelle inquisition de l’antiracisme tout en bénissant le super-apartheid de Tel-Aviv, son « méga-mur de Berlin » et sa domination sur les Palestiniens. Le système est pervers car il permet au citoyen de voter en toute liberté à condition qu’il vote pour qui on lui dit de voter. Cela a été éclatant entre les deux tours des élections présidentielles de cette année. Le système est pervers car la démocratie libérale dont il veut faire la panacée de régime universel tant pour les Bantous, les Inuits, les Afghans et les Irakiens[6] n’est rien d’autre que la dictature du fric-roi, qui contrôle tous les moyens d’opinions, formate l’électorat et fait du système un jeu truqué.

Être Révolutionnaire c’est « vouloir s’allier les masses » comme l’écrivait Duprat, vouloir aller à elles pour les rallier à la cause de la nation, les arracher au marxisme, construire le parti révolutionnaire des nationalistes pour les éclairer, les recruter et les faire agir pour remplacer le système par un ordre nouveau. Leur faire comprendre que, comme nous l’a appris François Duprat « la France est un pays colonisé »[7], colonisé par des lobbies, par les intérêts particuliers, par les puissances étrangères et leurs marionnettes du régime. Ce n’était pas encore évident en 1970 ou 1977, ce l’est maintenant quand on voit le banquier Macron à l’Élysée et le rôle joué par l’Union (anti)-Européenne.

Être révolutionnaire c’est refuser la société du profit et de l’égoïsme social, défendre le nationalisme comme doctrine de protection sociale, de planification économique et d’altruisme social. Car le pouvoir de l’argent tue l’identité et la diversité au nom du profit et de la rentabilité. C’est pour cela que la libération nationale et sociale du peuple de France passe par l’établissement d’un État du peuple tout entier, qui gouverne dans l’intérêt du bien commun et non pas dans celui d’intérêts particuliers qui vont contre l’intérêt national. Ce sera un état fort et d’autorité car il en faudra pour mettre la finance anonyme et vagabonde au pas, la dompter, l’apprivoiser et la remettre au service du peuple. L’économie doit être au service des gens et non pas l’inverse. L’État nationaliste protégera la propriété privée, mais interdira les enrichissements nuisibles au bien commun des prédateurs financiers, et les fortunes personnelles immorales et insultantes pour les travailleurs. Comme disait le grand nationaliste irlandais Éamon de Valéra : «No man is worth more than one thousand pounds a year ![8]».

 Ce qui me plaisait le plus chez François Duprat c’était sa rigueur et sa détermination dans la méthode, sa volonté de bannir l’anarchisme organisationnel petit-bourgeois et velléitaire qui sévissait dans nos milieux, sa farouche volonté de construire le parti des nationalistes. « Le parti révolutionnaire ne se proclame pas il se construit !»[9], le parti doit être le véhicule politique de l’idéal et doit être construit comme une force permanente et durable, par une mobilisation militante constante, un travail acharné et méthodique, une mise en tension des militants avant les élections, pendant les élections, après les élections et au-delà des élections. Aujourd’hui machine à compter les voix, tant qu’il y aura des élections, le parti doit être prêt à s’adapter à toutes les éventualités, toutes les situations. Pour cela l’appareil doit être forgé avant la crise et non pas pendant celle-ci. Le parti doit devenir, bien plus qu’un simple appareil politique, une contre-société, un réseau de fraternité et d’entraide pour les camarades de combat et d’idéal.

Voilà quelques notions que je dois à François Duprat et à mes lectures des Cahiers européens. Je lui téléphonais parfois. À l’occasion j’avais protesté avec véhémence car il avait publié un texte doctrinal que j’avais trouvé beaucoup trop national-bolchévique pour moi à l’époque. Il m’avait répondu qu’il avait publié le texte de cet auteur, parce que c’était un connard : « Quand tu as repéré un connard, tu le publies, comme ça tes lecteurs le lisent et savent que c’est un connard ». De l’efficacité de la liberté d’expression.

Avec mes camarades étudiants nous fondâmes à Saint-Brieuc le 5 février 1977 la fédération des Côtes-du-Nord du Front national, la plus ancienne de tout l’ouest de la France à part celles de la Gironde et de la Seine Maritime[10]. La naissance et les balbutiements de cette fédération devaient beaucoup à François Duprat et à Alain Renault.

Je les rencontrai une première fois personnellement en juin 1977 au siège historique du Front National, au 7 rue de Surène à Paris. Ils partaient animer une réunion FN dans le nord avec André Dufraisse (qui devait devenir mon père spirituel en politique) et son épouse. J’ai été tout de suite frappé par la personnalité de François Duprat. C’était un homme rayonnant, il avait une aura, il émanait de lui une perpétuelle bonne humeur, une grande joie de vivre et de combattre pour l’Idéal, sans doute la « joie fasciste » dont a parlé Brasillach[11]. Cette joie et sa foi en l’idéal étaient communicatives, et avec lui on se sentait convaincu de notre victoire finale. Il était simple, amical, fraternel, bienveillant, dépourvu de tout intérêt pour sa propre apparence, totalement fascinant et captivant, doté d’une culture encyclopédique[12]. Il était pour moi un grand frère dans la communauté de l’idéal.

Tout de suite j’adhérai aux Groupes nationalistes-révolutionnaires qui, pour mo,i devaient constituer la tendance NR au sein du Front national, qui lui était un front uni des patriotes, simple plus petit commun dénominateur de l’opposition nNationale. Aujourd’hui il n’y a plus de GNR, ils ne seraient plus nécessaires. Comme l’a très bien fait remarquer mon vieux camarade Alain Renault dans son remarquable ouvrage[13], le FN de 2017 est infiniment plus « à gauche » socialement et plus révolutionnaire dans sa contestation du système que celui de 1977. Je m’en réjouis.

Nous nous mîmes à militer intensément, collages, boitages et surtout à préparer un dîner-débat à Saint-Brieuc animé par François Duprat et prévu pour le 17 septembre 1977. Au jour dit nous parvenions à réunir 35 personnes en plus de François et de son chauffeur, un jeune militant du GNR de Rouen. C’était la première réunion de l’opposition nationale dans le département depuis 1965.

J’étais assis à sa gauche au repas. Je me souviens de quelques réflexions qu’il me fit : « Tu sais, la raison pour laquelle je me suis rallié à Le Pen en 1974, c’est parce que ce type, s’il l’avait voulu, s’il s’était soumis en 1962, à l’heure actuelle il serait ministre de l’Intérieur de Giscard. Or il a préféré être président du Front national, chef d’un sous-groupuscule, et ça c’est un bon point en sa faveur ». Et aussi : « Nous sommes un petit parti, mais nous avons notre rôle à jouer et notre chance à tenter ». Avec lui on y croyait dur comme fer. On aurait cru à tout. Après la réunion ils me ramenèrent chez moi en voiture. Je me mis au garde-à-vous sur le trottoir pour le saluer romainement, je ne devais plus jamais le revoir.

Quelques jours avant son assassinat, je lui téléphonai au Trait[14]. Le Front national lors de cette campagne des législatives rencontrait d’innombrables problèmes matériels et difficultés de toutes sorte. Duprat fustigeait les « crétins » et les « déchets ». Nous étions très découragés tous les deux, mais je lui fis une tirade enthousiaste où je lui déclarai, que s’il n’en restait qu’un au FN, ce serait moi. Cela le fit rire de bon cœur. J’ai tenu parole !

Vinrent les élections législatives de 1978 qui furent une cruelle déception : notre candidat FN à Guingamp, Jean Rabuel (jamais vu et pour cause, parachuté depuis le Var !), n’avait pas de bulletins de vote : pas grand danger d’être élu député des Côtes-du-Nord. Il fit pourtant 35 voix, bulletins manuscrits de quelques purs et durs…

Le samedi 18 mars 1978 était la veille du deuxième tour. J’étais allé déjeuner chez le camarade Jean-Luc G., je me souviens que j’étais en train de couper un saucisson quand Jean-Luc, qui avait mis les infos de 13 heures entra en trombe dans la cuisine : « Camarades, François Duprat a été assassiné ce matin par une bombe placée sous sa voiture… ! ».

Consternation. Choc. Incrédulité. Deux semaines après mes vingt ans, la terre s’est arrêtée de tourner pour moi, pour plusieurs mois, jusqu’au V° Congrès du parti en novembre… Le soir je dis à Jean-Luc « Nous nous souviendrons longtemps du 18 mars 1978 ». Je n’ai jamais oublié, je porte toujours une cravate noire chaque 18 mars.  Je suis des hommes de la plus longue mémoire dont parlait Friedrich Nietzsche.

Quarante ans après je suis resté fidèle à l’idéal de mes vingt ans et j’en suis fier. Je continue le combat contre l’ennemi principal, le libéralisme et contre le règne de l’argent-roi. En relisant, pour la préparation de cet ouvrage, les textes de François dans lesquels je n’avais pas mis le nez depuis peut-être 20 ou 25 ans, j’ai été frappé par leur caractère prophétique. C’est François Duprat qui convertit le Front national à l’anti-américanisme et qui imposa de haute lutte la campagne contre l’immigration qui devait réaliser la percée nationaliste six ans plus tard et l’émergence du Front national comme grand parti de masse, et comme point de référence de la vie politique française depuis 35 ans. « La lutte contre l’immigration est notre arme absolue ! » écrivait-il dans Les Cahiers européens à l’été 1977. Il était l’auteur des slogans « Immigration = chômage » et « Un million de chômeurs c’est un million d’immigrés de trop ! [15]» qui furent à l’origine de la percée de 1983 et du ralliement d’une grande partie de l’électorat populaire au Front national, qui a pris la place en 2017 du PCF de 1977 en tant que représentant et défenseur du peuple français contre le capitalisme mondialiste. Il écrivait alors : « La campagne contre l’immigration est chargée de sens et il n’est pas exclu que l’on constate dans quelques années que cette campagne a marqué un véritable tournant historique dans la vie de l’opposition nationale. »[16]. Sur le moment on n’y croyait pas vraiment. Et puis… bingo, cinq ans après sa mort.

Lui qui avait prévu dès 1977 la fin prochaine de la bipolarisations gauche/droite de l’époque dans laquelle la France était sclérosée depuis 1944, aurait vu avec délice ce clivage gauche/droite devenir obsolète puis notre vie politique évoluer du multipartisme actuel vers une nouvelle bipolarisation nationalistes/mondialistes tant il s’avère que des groupes comme le PS et l’UMP seront amenés par la gravité du pôle mondialiste macroniste à y disparaitre. Il aurait applaudi à nos affiches « Ni droite ni gauche, Front national ! ».

 Ses enseignements sont toujours valables et je m’efforce de construire le parti suivant ses principes d’action dans ma section locale. En relisant ses textes pour la préparation de cet ouvrage et de cet humble témoignage je le sens toujours vivant, toujours parmi nous, par son enseignement, par sa méthode, et par sa foi communicative.

François Duprat, avant d’être assassiné, avait mis sur orbite l’embryon de parti des nationalistes dont Jean-Pierre Stirbois prit les commandes pour en faire le grand parti du peuple de France. En le relisant, je réalise que François Duprat fut notre Karl Marx, et Jean-Pierre Stirbois notre Lénine. « Malheur à ceux qui s’obstinent à toujours rater les rendez-vous avec l’histoire car l’avenir se construit alors non seulement sans eux mais contre eux » avait écrit François Duprat[17], mais heureusement grâce lui et Jean-Pierre Stirbois ce ne fut pas le cas.

Quand je vois le chemin parcouru ces dernières quarante années, je me dis que celui qui peut nous mener à une hypothétique mais possible victoire sera moins long à parcourir…

Comme je dis souvent aux camarades de ma section du parti : « Il faut rire quand le système pleure et pleurer quand le système rit ! ». Pour le moment le système rit, mais bientôt il pleurera. Alors nous rirons, car nous serons prêts, et avec nous François Duprat depuis son Walhalla.

Et le Diable rira avec nous…

Camarade François Duprat ? Présent !

Philippe Rault

[1] Le Salut Public n°4, janvier-février 1978.

[2] Jaap Marais, Stryd is lewe, Aktuele Publikasies. Pretoria, 1980, p.163.

[3] Pierre Génie, 87 ans aujourd’hui, était un vétéran du Comité Tixier. Je l’ai fait adhérer au FN en 1978, il fut secrétaire fédéral du FN des Côtes d’Armor dans les années 1990 puis longtemps son trésorier. Sans lui, rien de tout ceci n’eût été possible.

[4] Les Cahiers Européens n°20, 25 avril 1974. p.3.

[5] 2017.

[6] Mais curieusement pas pour les Saoudiens, les Qataris, les Émiratis…

[7] La télévision de Suisse romande a réalisé un reportage sur Ordre nouveau qui est disponible sur internet. Au lendemain du premier congrès d’ON et du meeting à la Mutualité du 13 mai 1970 qui suivit, François Duprat y est interrogé. À la question sur la nature d’ON il répond que c’est un mouvement nationaliste-révolutionnaire et que cela signifie qu’il constate que les Français sont un peuple colonisé. C’est une des rares vidéos qu’il nous reste de lui. https://www.youtube.com/watch?v=kY9EATQoHLE

[8] Déclaration faite dans les années trente au Dáil Éireann, le parlement. Je laisse le lecteur convertir les mille livres irlandaises de l’époque en Euros. C’est une des rares fois qu’un homme politique a émis l’idée d’un plafond moral maximum d’enrichissement personnel.

[9] Alain Renault, « François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire », Cahiers d’histoire du nationalisme n° 2, juin 2014, p. 10.

[10] Je me réjouis qu’en février 2017 notre fédération ait fêté ses quatre décennies d’existence sous une bannière proclamant « Quarante ans de combat pour la cause du peuple et de la nation » et une photo de François Duprat.

[11] Robert Brasillach, Notre Avant-Guerre, Plon, 1941, p. 283.

[12] Ce n’est qu’en lisant l’excellente biographie que Nicolas Lebourg lui a consacré, que j’ai appris qu’il était atteint d’hypermnésie, phénomène qui me passionne mais dont je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec lui. L’hypermnésie autobiographique est une anomalie de la mémoire qui permet au patient de retenir tout ce qu’il lit voire tout ce qu’il vit. Une douzaine de cas mondiaux ont été recensés en dix ans par le Dr McDaugh de San Diego, USA.

[13] Alain Renault, « François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire », op. cit., p. 82.

[14] Commune de Seine Maritime où résidait Duprat.

[15] Affiché célèbre qui fut rééditée avec 1 million ½ puis 2 puis 3 millions de chômeurs. On devrait la rééditer bientôt avec… 10 millions de chômeurs ?

[16] Le Salut public n°4, janvier-février 1978, p.19.

[17] Le Salut public n°4, janvier-février 1978, p.17.

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