Qu’est-ce que l’américanisme ?

guillaume faye jeune

Forme dominante de la déculturation occidentale véhiculée par son foyer principal, la société-nation des États-Unis.

L’américanisme constitue ce qu’il y a de plus occidental dans la culture de masse de la civilisation occidentale*, du fait de la position centrale des États-Unis en tant que modèle de la société marchande*, en tant que représentants privilégiés de l’égalitarisme, du biblisme, et enfin en tant que puissance d’exportation de mœurs que l’on doit qualifier de néo-primitives.

L’américanisme n’est donc nullement la modernité entendue comme futurisme. Parmi ses nombreux éléments constitutifs, retenons : la domination linguistique anglo-américaine, la diffusion homogénéisante de formes artistiques, vestimentaires, musicales, alimentaires, etc., de provenance et surtout de « style » américains (américanomorphes autant qu’américains) ; l’alignement des modes d’enseignement, des techniques de presse, de gestion, de communication, comme de l’imaginaire et des mythes sociaux sur la société américaine. La progression de l’américanisme se fait, notamment, par un système où entrent les modes culturelles et la consommation de produits, ou l’adoption de mœurs liées à ces modes (« complexe économico-culturel »). La critique de l’américanisation des cultures, américanisation qui entraîne pour les peuples la perte de leur indépendance économique et politique, est un vecteur idéologique particulièrement fructueux – un des thèmes sur lesquels peuvent se retrouver une nouvelle droite et une nouvelle gauche.

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