« La civilisation occidentale n’est pas la civilisation européenne. Elle est le fruit monstrueux de la culture européenne, à laquelle elle a emprunté son dynamisme et son esprit d’entreprise, mais à laquelle elle s’oppose fondamentalement, et des idéologies égalitaires issues du monothéisme judéo-chrétien. Elle s’accomplit dans l’Amérique qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lui a donné son impulsion décisive. La composante monothéiste de la civilisation occidentale est d’ailleurs clairement reconnaissable à son projet, identique en substance à celui de la société soviétique : imposer une civilisation universelle fondée sur la domination de l’économie comme classe-de-vie et dépolitiser les peuples au profit d’une ‘gestion’ mondiale.
(…) la civilisation occidentale, du fait de sa dominante anglo-américaine, rejette elle-même toute identification à la culture européenne, notamment en raison des composantes latines, germaniques, celtiques ou slaves de cette dernière. Mais cette dichotomie peut être poussée plus loin encore : dans la mesure où la civilisation occidentale exprime pleinement le projet américain et où l’Amérique s’est construite sur un refus de l’Europe, l’essence de la civilisation occidentale, c’est la rupture avec la culture européenne, dont elle se venge d’ailleurs en la digérant par ethnocide culturel et par neutralisation politique. (…) nous, Européens… au-delà de cet ‘Occident chrétien’ dans lequel nous ne pouvons plus nous reconnaître, [nous] devons… repenser notre destin en retrouvant les fondements spécifiques de notre culture, en édifiant un mythe indo-européen. »
(Guillaume Faye, article « Pour en finir avec la civilisation occidentale », Eléments n° 34, avril-mai 1980)
« La notion même d’Occident est en fait le produit d’une idéologie et ne recouvre aucune réalité géopolitique, culturelle et même économique (où classer l’Argentine, pays blanc en voie de sous-développement, ou le Japon, pays de couleur hyper développé ?).
Les mots ne sont pas neutres. Le concept d’Occident piège celui qui l’emploie. Parler d’Occident, c’est à la limite reconnaître son existence et admettre la logique qu’il véhicule. C’est adopter implicitement l’idéologie dont il est le produit. »
(Guillaume Faye, encadré dans le même article)
« N’oublions pas que l’Europe, avant d’être colonisatrice, fut elle-même aussi colonisée – qu’elle a exporté l’idéologie occidentalo-centriste et le message biblique après se l’être elle-même fait imposer. »
(Alain de Benoist, 1981)
« [Il faut] rompre avec l’idéologie occidentale, qu’elle soit marxiste, technocratique, chrétienne ou libérale. Quant aux peuples d’Europe, il faut qu’ils sachent progressivement opérer une révision, évidente pour certains, déchirante pour d’autres : se désolidariser de l’Occident, cet Occident dans lequel nous ne nous reconnaissons plus, cet Occident qui n’est plus qu’un pluriversum de marchandises, cet Occident qui mutile sous nos yeux notre culture millénaire… »
(Guillaume Faye, article « Les systèmes contre les peuples », 1982)
« Nous devons, nous Européens, opérer, au nom de notre salut en tant que peuple, cette révolution, cette métamorphose mentale qui consiste à cesser de nous réclamer de l’Occident, cette civilisation devenue machine qui nous a portés, mais qui aujourd’hui nous détruit. »
(Guillaume Faye, article « Faire éclater le Système », 1984)
« La vieille tradition se trompe : l’Occident n’est plus européen, et l’Europe n’est plus l’Occident. Dans sa marche vers l’ouest, le soleil de notre civilisation s’est terni. Parti d’Hellade, investissant l’Italie, puis l’Europe occidentale, puis l’Angleterre, et enfin, ayant traversé les mers, s’étant installé en Amérique, le centre de ‘l’Occident’ s’est lentement défiguré. Aujourd’hui, comme le comprit Raymond Abellio, c’est la Californie qui s’est instaurée comme épicentre et comme essence de l’Occident. Terre pacifiée des bords du Pacifique, elle est le symbole de ce bonheur où meurt notre civilisation ; terre de la fin de l’histoire, et terre hollywoodienne du simulacre, elle marque l’asymptote qui monte jusqu’à la folie, de la société marchande, de la société du spectacle, et du cosmopolitisme.
L’Occident alors, dans un mouvement planétaire qui est d’ailleurs déjà commencé, continuera sa marche vers l’Ouest en installant son centre là où il se prépare déjà, dans l’extrême-est, dans les archipels de l’Océan Pacifique, du coté du Japon et des Indes orientales (…)
L’Occident donc, devient ‘quelque chose’ de planétaire. Il se présente comme un ensemble flou fait de réseaux de décisions, de zones territoriales dispersées, de blocs culturels et humains répartis dans tous les pays. Si les Etats-Unis le dominent encore, l’Occident prend, toujours plus, le visage d’une ‘qualification’ – et non plus d’une appartenance – qui traverse chaque nation. L’Occident, ou la civilisation occidentale, désigne les lieux où le ‘système occidental’ sévit. Ces lieux sont de moins en moins qualifiables politiquement, géographiquement et ethniquement. (…)
Parallèlement, si le centre est partout et que ‘partout’, c’est au fond nulle part, l’Occident est appelé à perdre toute vertu spécifiante ; être occidental, c’est se voir déqualifié plutôt que qualifié. Et singulièrement pour les Européens, qui perdent dans l’affaire la possibilité même de se désigner valablement en se disant occidentaux. »
(Guillaume Faye, L’Occident comme déclin, 1985)
« Montée en puissance de l’Occident et perte de substance de l’Europe : les deux phénomènes sont sans doute liés, l’un entraînant l’autre. Tout se passe comme si, après avoir accouché de l’Occident, répandu aujourd’hui sur toute la planète, l’Europe épuisée entrait dans un nouvel âge sombre.
La thèse ici présentée sera simple : l’Occident n’est pas ‘en’ déclin – il est au contraire en expansion – mais il est le déclin. Et il l’est depuis ses fondements, depuis son décollage idéologique au XVIIIe siècle. L’Europe, quant à elle, n’est qu’en décadence.
Déjà, parle l’étymologie : ‘l’Occident’ est le lieu où le soleil se couche. Et, dans son essence, la civilisation occidentale, apparent mouvement ascendant, se confond en réalité avec une métaphysique du déclin, un dépérissement du principe solaire qui, superficiellement, semble la fonder. Ce déclin intrinsèque qui est la loi de l’Occident n’est pourtant pas facile à déceler tant il est empreint de paradoxes. (…) alors que l’Europe semble entamer, hélas, en tant qu’ensemble continental, un dépérissement dans un nombre impressionnant de domaines, l’Occident qui constitue, pour Abellio comme pour Heidegger, le fils métaphysique et géopolitique de cette Europe, explose à l’échelle de la planète entière. (…)
Au lieu de vivre des déclins globaux et linéaires comme les autres civilisations qui nous ont précédés, nous subissons ce que l’on pourrait nommer un ‘déclin emboîté dans une expansion’. Comme si la civilisation occidentale était une machine devenue folle, son centre implose tandis que sa périphérie explose. L’Europe régresse, l’Occident se répand. Le sens disparaît, les formes croissent. Le ‘sang’ s’évapore, mais les veines se ramifient en réseaux de plus en plus vides. De moins en moins de cerveau, mais de plus en plus de corps et de muscles. De moins en moins d’humanité, mais de plus en plus d’hommes. De moins en moins de cultures, mais de plus en plus de civilisation. Tout cela ressemble étrangement à une prolifération cancéreuse. (…)
Le suprême paradoxe de l’Occident, c’est que son assomption est, sous l’apparence de la croissance et de la juvénilité, une entropie, c’est-à-dire une homogénéisation croissante des formes de vie et de civilisation. (…) De ce point de vue, l’essence de l’Occident, c’est le déclin, puisque sa raison d’être est l’uniformisation des formes-de-vie humaines. Et l’essence du ‘progrès’, c’est l’entropie. La multiplication explosive des technologies vient masquer ce déclin à ses propres protagonistes, exactement comme, dans le processus tragique de rémission des cancéreux, la prolifération des cellules indifférenciées donne, pour quelque temps, l’illusion de la santé et de la croissance organique. L’Occident est un vieillard qui se prend pour un adolescent. »
(Guillaume Faye, L’Occident comme déclin, 1985)
« L’Occident (…) est devenu une civilisation mondiale. Et celle-ci n’exprime plus l’Europe, mais s’y oppose (…) La prise de conscience idéologique de la menace occidentale sur l’Europe est peut-être la ‘ligne de partage’ des valeurs qui est appelée à se substituer au clivage gauche-droite. (…) Il appartient aux générations montantes de faire œuvre révolutionnaire en reniant cette part ‘occidentale’ de nous-mêmes qui, par un effet de boomerang, se retourne contre sa matrice, l’Europe. Nous n’avons pas à accomplir le meurtre du père, mais le reniement du fils. Osons rejeter cette civilisation qui a laïcisé et universalisé (principalement autour du modèle social américain) l’héritage biblique exogène, et opposons-lui une civilisation européenne métamorphosée qui se nourrirait d’autres racines, d’un autre passé qui n’a jamais cessé de ressurgir sous les formes les plus diverses dans notre histoire bien après la fin officielle du monde antique…
(…) La civilisation occidentale n’est plus en effet qu’une ‘administration’ géante des hommes et des choses, semblablement gérés. Elle prend la forme d’un ‘système’ : réseau mondial de pouvoirs dispersés et insaisissables (…) Anti-civilisation, le système occidental consacre une forme douce de totalitarisme… »
(Guillaume Faye, Nouveau discours à la nation européenne, 1985)
« …le terme même d’‘Occident’ a perdu aujourd’hui sa signification traditionnelle. Il ne désigne plus une culture historique héritée, mais un mode de vie fondé sur le mythe de la ‘croissance’, l’obsession de la consommation et le primat des valeurs marchandes. L’‘Occident’ n’est plus, hors de toute autre référence, que l’ensemble des pays développés, c’est-à-dire des pays dont la structure économique se révèle comme la plus productive. En dernière analyse, le ‘monde libre’ n’est plus rien d’autre qu’une société économique, où la servitude à la quantité est posée comme synonyme de ‘liberté’. Comment l’Europe, dans la mesure où elle veut encore avoir une histoire, une culture, un destin, pourrait-elle accepter de n’être qu’une partie de cet ‘Occident’ ? »
(Alain de Benoist, Europe, Tiers monde, même combat, 1986)
« …l’Europe d’aujourd’hui se retrouv[e] paradoxalement victime des idéologies qu’elle avait adorées et utilisées pour asservir les autres. Le biblisme qui refusait à l’autre (païen ou musulman) sa religion, le jacobinisme qui déniait la légitimité des particularismes ethniques, l’occidentalisme progressiste qui, au nom des droits de l’homme (version laïque de la charité chrétienne) voulait ‘libérer’ les Indiens de leur indianité et les Africains de leur tribalisme, retournent maintenant leur logique ethnocidaire contre les Européens eux-mêmes ; ces derniers, en effet, se voient aujourd’hui refuser, par cette même idéologie, le droit à l’affirmation de leur identité culturelle, le droit à la préservation de leur ethnicité et même de leur souveraineté politique. (…)
La civilisation occidentale, qui se veut un enseignement moral, une pastorale, a d’abord commencé à déculturer l’Europe, par la christianisation. (…) Mais dès lors que l’Occident, en devenant planétaire, se retourne contre l’Europe qui fut sa terre natale, on peut dire que les Européens subissent leur deuxième ethnocide. Le premier fut celui de la christianisation, importation d’une mentalité étrangère au paganisme local ; le second est celui de l’occidentalisation, de la mondialisation actuelle, avec sa double logique de destruction finale de l’identité : société multiraciale et américanisation. »
(Guillaume Faye, Les nouveaux enjeux idéologiques, 1986)
« La question de l’identité européenne nous poussera à nous interroger sur la place de l’Europe au sein du vaste ensemble qu’est l’Occident, dont nous contestons l’homogénéité et les finalités. L’Occident est certes né en Europe, mais on peu à juste titre considérer qu’il s’est ensuite déplacé géographiquement et qu’il a muté spirituellement. Au point de se retourner aujourd’hui contre l’Europe elle-même. »
(Jan Mahnert, dans la revue L’Esprit européen, n° 1, hiver 1999/2000)
« Nous devons oser affirmer que nous appartenons à une civilisation supérieure, mais à une civilisation tragique, parce que nous nous sommes dévorés nous-mêmes. L’Occident, issu de l’Europe, s’est retourné contre elle. (…) l’extraordinaire prolixité de la civilisation européenne a fini par donner lieu à un système mondial, dit ‘occidental’, le règne techno-scientifique et économique de la Terre, et a également débouché sur la civilisation-fille américaine dont je ne démontrerai pas ici les énormes inconvénients. (…) En devenant ‘civilisation occidentale’, influençant le monde entier, la civilisation européenne a fini par se déraciner, par oublier son identité, la sève qui alimentait sa juvénile puissance. Son enfant prodigue et hostile, les Etats-Unis d’Amérique, l’a en quelque sorte desséchée. La civilisation européenne a été victime de sa propre expansion victorieuse, exactement comme l’Empire romain, qui en fut la préparation. L’apogée de la civilisation européenne se situe entre la fin du Moyen-Age et le début du XXe siècle. Mais la roche tarpéienne est près du Capitole, la rose se fane juste après son éclosion. (…)
Aujourd’hui, l’Europe est colonisée par ceux qu’elle a civilisés – les peuples du Sud – et dominée par son rejeton, son avorton : l’Occident américanomorphe. Elle a développé et poussé trop loin les valeurs – les qualités même parfois – qui avaient favorisé son expansion et qui ont fini par se retourner contre elle, comme l’individualisme et le matérialisme, l’esprit d’ouverture et l’universalisme. »
(Guillaume Faye, La colonisation de l’Europe, 2000)
« La civilisation européenne est gangrenée par le système occidental qu’elle a elle-même contribué à faire naître. (…) La ‘civilisation occidentale’ n’est pas une véritable civilisation, mais un mode technique de vie sans profondeur (…). »
(Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons, 2001)
« L’Europe est notre véritable patrie, culturelle, historique, ethnique, civilisationnelle, qui surplombe et englobe les patries nationales ou les patries charnelles. (…) Il convient dès maintenant de se définir d’abord comme Européens. »
(Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons, 2001)
« Il est très important de ne pas confondre l’Occident avec l’Europe. La civilisation occidentale [*] ne recouvre plus aucune valeur ethnique mais se confond avec un projet de civilisation cosmopolite calqué sur le modèle américain. Partie d’Europe, cette civilisation [sic] occidentale s’est tragiquement retournée contre elle comme un boomerang… Il convient donc d’opposer la civilisation occidentale [sic] à la civilisation européenne. »
(Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons, 2001)
[* « Système occidental » est un terme plus approprié, car l’Occident n’est pas une vraie civilisation, mais un Golem, un monstre mécanique aveugle ! – Note du compilateur.]
« La notion d’Occident n’est nullement géographique. Il s’agit d’un phénomène de civilisation… »
(Dimitri Kitsikis)
« Qu’on l’appelle ‘Système’, ‘Golem’ ou ‘Terminator’, ce monstre mécanique qu’est devenu l’Occident détruit tout ce qu’il touche. Toutes les civilisations traditionnelles sont devenues ses victimes, y compris la civilisation européenne. Celle-ci, comme toutes les autres (et peut-être plus que les autres), est menacée de mort par le monstre qu’elle a involontairement enfanté après l’intrusion d’une mentalité messianique étrangère dans la culture antique. L’Occident est le fils illégitime de l’Europe, la civilisation-mère, contre laquelle il se retourne à présent. L’Europe est une civilisation traditionnelle, identitaire et enracinée. L’Occident américano-centré est un mode de vie déraciné et destructeur. Europe et Occident ne sont pas synonymes, bien au contraire ! »
(« Volchok »)
« Je suis un Européen, je ne suis pas un Occidental. (…) L’Occidental n’est que le rouage d’un système qui le broie. L’Européen, lui, est l’héritier d’une civilisation trente fois millénaire qui va des fresques de Lascaux à la fusée Ariane (…) il a bâti les cathédrales gothiques et les centrales nucléaires ! Sa terre est faite de landes et de forêts, de rivières et de montagnes, toutes bruissantes de fées, de génies et de lutins ! Oui je suis un Européen, mieux un Vieil-Européen ! »
(Christopher Gérard, Le Songe d’Empédocle, 2003).
« L’Occident est une perversion matérialiste et ‘spirituellement sémitisée’ de la civilisation européenne. »
(« Wulfila »)
« Ce que l’on appelle d’ailleurs l’‘Occident’, qu’il ne faut pas confondre avec l’Europe, qui est un territoire aux caractères identitaires propres, est une force dynamique à visée illimitée dont la finalité est d’instaurer à l’échelle planétaire un mode d’existence déracinée. Le résultat de son expansion est une disparition quasi complète de tous les particularismes autres que sa vision nomade et marchande du monde, extinction radicale qu’un raciste fou n’aurait jamais imaginée. Le destin de la paysannerie, en Europe, et maintenant sur la planète entière, est une déclinaison de ce génocide culturel. »
(Claude Bourrinet, sur le site www.voxnr.com)
« En fait, plus le paradigme inspirant notre civilisation est appliqué avec cohérence, plus les problèmes tendent à s’aggraver. Paradoxalement, le triomphe de l’Occident – également appelé ‘mondialisation’ – signifie la mort de l’Europe et de l’homme européen. »
(Daniel S. Forrest, Supra-humanism)
« Je me considère comme un idéologue anti-occidental au plein sens du terme. Mais je distingue entre l’Europe et l’Occident. Je crois que ce sont deux concepts différents. L’Europe est un territoire historique où des peuples, des traditions et des Etats différents ont existé et qui m’intéresse au plus haut point. (…) Mais je pense que le chemin que la société européenne a pris durant les derniers siècles, à partir de l’époque des Lumières et jusqu’au libéralisme et au libéralisme anglo-saxon moderne, n’est pas l’Europe mais l’anti-Europe. Et c’est précisément ce que j’attribue au concept d’’Occident’. (…) L’Occident est le déclin de l’Europe. J’ai des idées anti-occidentales, mais pas anti-européennes. (…) Il est très important de ne pas caricaturer cela. On peut aimer l’Europe et haïr l’Occident. L’Occident n’est pas une continuation de la culture européenne, mais son remplacement. L’identité européenne été détournée, et l’esprit qui hante l’Europe moderne est un esprit anti-européen. J’aime la vraie Europe – l’Europe chrétienne, gréco-romaine et gothique avec son esprit traditionnel et ses valeurs héroïques. Mais je méprise et je rejette cette pseudo-Europe libérale, bourgeoise, dégénérative et politiquement correcte qui est en train de perdre sa culture et son identité devant nos yeux. »
(Alexandre Douguine, sur le site Katehon, mis en ligne en 2016)
« Ce que l’on nomme aujourd’hui l’Occident, correspond à un espace dominé et formaté par les Etats-Unis, et n’a plus qu’un rapport lointain avec la civilisation qui l’a vu naître, la civilisation européenne.
L’Occident aujourd’hui correspond à l’espace qu’occupe l’idéologie de l’américanisme : le matérialisme, l’individualisme fanatique, le culte de l’argent, le multiculturalisme, le féminisme hystérique, le messianisme, l’idéologie libérale/libertaire, et une certaine appétence pour la violence, principalement.
Cet Occident fait la guerre aux autres civilisations, y compris à la civilisation européenne, car les ‘valeurs’ qu’il se croit en droit de promouvoir partout par la force, sont en réalité des antivaleurs, des valeurs mortelles de dé-civilisation. Pour cette raison aussi, la civilisation européenne entre en décadence, alors que la plupart des autres civilisations renaissent au XXIe siècle. »
(Michel Geoffroy, article sur le site « Polemia », janvier 2020)
« Je tiens à distinguer l’Occident de l’Europe. En 2021, l’Occident relève de l’atlantisme et du cosmopolitisme. L’Occident ne coïncide donc plus avec l’Europe dont l’antique civilisation brille de ses derniers feux. Cessons d’être des Occidentaux et redevenons des Européens d’origine boréenne. Comment ? En bâtissant un État central continental qui délivrerait la nationalité européenne aux seuls Européens. »
(Georges Feltin-Tracol, article sur informationnationaliste.fr, avril 2021)
« L’Europe n’est pas un sujet géopolitique en tant que partie intégrante de l’Occident atlantique. L’identification entre l’Europe et l’Occident s’est avérée être une contradiction irrémédiable. L’affiliation de l’Europe à l’Occident a signifié une occupation militaire américaine et une souveraineté limitée pour l’Europe. L’Occident représente aujourd’hui le non-être de l’Europe. Toute perspective de souveraineté géopolitique européenne implique la séparation de l’Europe de la zone atlantique occidentale. Il est donc nécessaire d’identifier d’abord l’Occident comme l’ennemi irréductible de l’Europe. »
(Luigi Tedeschi, « L’Occident : le non-être de l’Europe », mai 2021)
« Beaucoup plus qu’un étendard que les défenseurs de l’identité des peuples européens devraient s’apprêter à brandir, le nom d’Occident, aujourd’hui revendiqué par les tenants de l’idéologie libérale, apparaît dans son acception actuelle comme l’émanation d’un virus d’origine européenne, dont l’Europe doit précisément guérir pour retrouver sa ‘Grande Santé’. »
(texte de l’Institut Iliade, décembre 2022)