Cet Africain combattait aux côtés d’Azov pour Kiev, pour l’OTAN, «pour la race blanche» et «pour la civilisation européenne» contre des «hordes asiates» russo-soviétiques ivres de sang.
Il faudra que les adeptes russophobes d’Intermarium et de la prétendue «troisième voie» nous expliquent un peu mieux leur cohérence idéologique.
Bien entendu, il existe également côté russe des volontaires africains (BRICS+ et Africa Corps obligent). Ils s’engagent pour un monde multipolaire, contre l’impérialisme anglo-américain et tous ses idiots utiles — la Russie n’a jamais eu la prétention de se battre «pour la race blanche».
La Russie mène une guerre pour le monde russe, pour sa réunification, pour ses intérêts vitaux. Ce combat existentiel s’inscrit dans le combat plus large la redistribution des cartes géopolitique entre l’hégémon occidental et les autres pôles de puissance. La défaite de l’OTAN et de l’UE offre une chance pour l’Europe enracinée de se libérer de ce qui la tue lentement.
Et cette Europe comprendra nécessairement la Russie et la Sibérie, poumons de la Révolution continentale.
Les rêveurs casqués immatures qui souhaitent rejouer le front de l’Est nous apportent la démonstration que le romantisme révolutionnaire ne mène à rien. Tout combat doit se fonder sur des motifs clairs, rationnels, réfléchis.
Que des centaines «des nôtres» se fassent avoir par l’hallucinante propagande adinolfienne et banderiste, tant pis pour eux, nous n’irons pas fleurir leur tombe (ni uriner dessus).
Ils manqueront à la seule cause qui compte.
Celle de l’Europe, de la jeunesse et de la révolution.
Groupe Révolution Européenne.