Pourquoi sommes-nous anti-bourgeois ?

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Pourquoi sommes-nous anti-bourgeois ? est le titre d’un livre qui vient juste de paraître aux Éditions Ars magna.

Le thème

Le fascisme identifia, dès sa création, la dangerosité du phénomène historique de la bourgeoisie et prit l’initiative de la combattre en la considérant comme le pire des maux menaçant la civilisation européenne. Un mal plus dangereux encore que le communisme. Le fascisme s’arma d’idées et d’instruments politiques, puis militaires, visant à barrer la route à la dictature des pouvoirs économiques détenus par les grands bourgeois, concevant par là une véritable inversion du sens de l’histoire. À l’origine, le fascisme italien, fut le seul à se lancer dans ce retournement historique, avant d’être suivi par ses émules européens et extra-européens. Cette vague d’opposition s’acheva avec la Deuxième Guerre mondiale, qui fut une lutte épique pour la défense du sang contre l’or – comme l’affirmait un slogan de l’époque –, c’est-à-dire une défense de l’homme contre la prépondérance de l’affairisme, de l’esprit contre la matière, des peuples contre les oligarchies de l’exploitation économique planétaire.

Pourquoi nous sommes antibourgeois ?, œuvre d’un dirigeant des Groupes universitaires fascistes et de l’École de mystique fasciste théorise pourquoi les fascistes des années 1930 devaient s’opposer à la bourgeoisie. Presque un siècle plus tard l’argumentation de cet ouvrage reste d’actualité.

L’auteur

Salvatore Gatto (1904 – ?), avocat, journaliste et écrivain. À quinze ans, il rejoint les Fasci di combattimento en novembre 1919.

Il fut secrétaire national adjoint des Groupes universitaires fascistes et vice-président de l’École de mystique fasciste.

Il fut secrétaire fédéral du Parti national fasciste à Terni en 1937. Il participa à la guerre civile espagnole en tant que sous-lieutenant du 4e régiment des Chemises noires du Corps des troupes volontaires. Il fut blessé au combat en 1938 et reçut la médaille de bronze de la valeur militaire. En juin 1938, il fut nommé inspecteur national du Parti national fasciste.

Membre de la direction nationale du parti fasciste de février 1939 à avril 1943, il fut également secrétaire national adjoint du parti pendant quelques mois. De 1942 à 1943, il fut vice-président de l’Institut fasciste de la culture. De février à juillet 1943, il fut le dernier secrétaire fédéral du PNF à Palerme.

Après la guerre, il exerça la profession d’avocat à Rome et fut l’un des dirigeants du Mouvement social italien.

L’ouvrage s’achète ici : Ars magna

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