Oui, je pense complètement stupide de se tatouer une croix gammée et d’en plus l’exhiber à un hommage public. Oui, je comprends que le C9M puisse être difficile à assumer publiquement, que certains termes ou symboles puissent être considérés comme maladroits. Moi-même je n’aime guère participer à des défilés et j’ai souvent le sentiment comme Brassens que « la musique qui marche pas, cela ne me regarde pas ».
Mais avant toutes ces considérations raffinées, j’emmerde les ordures qui abreuvent de leçons les Français depuis 80 ans tout en détruisant la civilisation au profit d’une société infernale. Aussi je considère comme des ennemis politiques tous ceux qui condamnent ce défilé dont le déroulé aura été exemplaire, l’esthétique réussie, le stoïcisme face aux provocations admirable, et dont les participants font pour la plupart partie de la meilleure jeunesse de ce pays.
Nous n’avons aucun compte à rendre aux larbins du pouvoir, ni à la mouvance antifasciste, ni à des journalistes. Le premier réflexe des politiciens de droite, qui consiste à s’aplatir dès qu’un opposant médiocre leur parle de Seconde Guerre Mondiale, m’est totalement étranger, et il est une aberration pour les Français du quotidien. Ce ne sont pas Hitler, Pétain ou Mussolini, vaincus et morts depuis longtemps, qui sont responsables du marasme dans lequel nous vivons après des décennies de politique antiraciste et antifasciste. Et ce marasme nécessitera un remède d’autant plus radical qu’on le laissera empirer.
Ce sont d’ailleurs les méchants radicaux qui les premiers se font trouer la peau pour leur pays, ce sont eux -que le Système réprime sans cesse- qui affrontent la racaille et les gauchistes au quotidien, ce sont eux qui ont, parfois au péril de leur vie, toujours au détriment de leur carrière, ont porté les idées nationales suffisamment haut pour que Jean-Philippe Tanguy puisse aller poser son derrière à l’assemblée et que Retailleau puisse pérorer dans un ministère.
Ce C9M, et les milliers de messages et commentaires de soutien reçus depuis de la part de Français excédés, sont révélateurs du tournant qui s’amorce pour le camp national. Notre mouvance peut et doit exister par elle-même.
Tant que notre pays ne retrouvera pas la prospérité, tant que nous n’aurons pas inversé les flux migratoires et mis à bas les puissances parasites qui régissent nos existences, nous ne cesseront pas le combat. Et le combat politique, ce n’est pas de bavasser sur les plateaux télés pour gravir les échelons électoraux, ni de faire à qui mieux-mieux le cursus deshonorum républicain.
C’est de dire la vérité à son peuple et de lui proposer une véritable alternative, qui ne soit pas uniquement verbale.
Jean-Eudes Gannat