Si l’influence de la Société Thulé sur les débuts du national-socialisme allemand est bien documentée, on ne savait, en France, jusqu’à aujourd’hui que bien peu de choses sur l’influence du Groupe d’Ur sur les débuts du fascisme italien.
Cette carence est maintenant comblée avec la parution de l’ouvrage collectif Julius Evola et la dimension magique du Groupe d’Ur.
Fondé au milieu des années 1920, ce groupe – qui s’exprima via les revues Ur (1927-1928) et Krur (1929) – rassembla autour de Julius Evola des individus appartenant à divers courants ésotériques (pythagorisme, paganisme italique, anthroposophies, etc.) unis par une volonté : agir sur le réel, donc sur la politique, grâce à une pratique magique.
Julius Evola et la dimension magique du Groupe d’Ur est le premier ouvrage publié en France qui étudie de manière universitaire ce surprenant phénomène. On y découvrira comment des rituels païens anciens furent effectués dans l’espoir qu’ils aient des conséquences politiques ; on s’étonnera que les membres du groupe, regroupés en un égrégore, aient pu espérer influencer psychiquement Mussolini (où éventuellement le tuer s’il trahissait) ; on découvrira la querelle entre Julius Evola et Arturo Reghini autour du sens de l’expression « impérialisme païen« , etc.
Après avoir lu ce livre, on ne pourra plus aborder l’œuvre de Julius Evola de la même manière.
Ce livre s’achète ici : Éditions Ars magna